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«On est taxé de facho» : pour Jean Dujardin, il est «compliqué» de parler de la France

Ugo Pascolo . 1 min
«On est taxé de facho» : pour Jean Dujardin, il est «compliqué» de parler de la France
«On est taxé de facho» : pour Jean Dujardin, il est «compliqué» de parler de la France © Capture

Invité du 20H de France 2 jeudi soir, Jean Dujardin a estimé qu'il était "compliqué" de parler de la France et de son amour pour le pays. Il regrette également le manque de nuance et a "l’impression que les réseaux sociaux ne ressemblent pas aux humains [qu'il] rencontre".

Il avait déjà été au centre d'une polémique pour son costume lors de la cérémonie d'ouverture du Mondial de Rugby, et va peut-être se retrouver dans une situation similaire. Invité du JT de France 2 jeudi dernier pour la promotion de L'Homme qui rétrécit, Jean Dujardin a été interrogé sur son amour pour la France par Léa Salamé. 

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"Depuis 25 ans, je vois des gens qui aiment leur pays"

Et la réponse de l'acteur de 53 ans ne s'est pas fait attendre. "C’est très compliqué quand on parle de la France. Pour certains, la France c’est rance. Il y en a d’autres qui sont dans la défiance. En revanche, il n’y a vraiment plus de nuance. Je ne sais pas du tout ce qu'on peut dire sur la France."

En réagissant notamment à la citation de Sylvain Tesson - "La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer" -, l'interprète d'OSS 117 ajoute : "Depuis 25 ans, je vois des gens qui aiment leur pays. Et j’ai l’impression que les réseaux sociaux ne ressemblent pas aux humains que je rencontre. Je vois des gens heureux, des régions magnifiques, un littoral, des gens qui ont envie..."

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"Je suis rétrograde parce que j'aime le pâté ?"

L'acteur s'interrompt, et reprend sa réflexion : "Qu’est-ce qui nous empêche [d’être heureux] ? Alors est-ce qu'on est pris en étau dans une politique en ce moment un peu austère, un peu difficile, ou parfois dans une actualité en continu où on ne réfléchit plus vraiment et on ne regarde plus vraiment. C’est comme quand on rentre chez nous, on met vite un GPS alors qu’on connaît le chemin, là c'est pareil. On va regarder les infos pour avoir un avis."

"On peut avoir un avis sur la France, on peut garder son avis sur les choses, sur les gens. On a un très joli pays. Le problème c'est que quand on le dit, rapidement on est taxé de facho. Alors qu'est-ce qu'il faut que je dise ? Je suis rétrograde parce que j'aime le pâté ? Qu'est-ce qui est compliqué là-dedans ? Evidemment c'est de la récupération et il ne faut pas tout écouter, mais il faut garder l'espoir."