"So Foot" consacre près de 500 pages au footballeur argentin Diego Maradona dans un numéro spécial. 1:36
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Charles Decant et Louise Bernard, édité par Jonathan Grelier , modifié à
Le magazine "So Foot" sort jeudi un hors-série de près de 500 pages sur Maradona, la star du ballon rond argentine qui a disparu en novembre. "Maradona est un personnage avec 55.000 tiroirs, on aurait pu faire 10.000 pages sur lui", commente Javier Prieto Santos, le rédacteur en chef de "So Foot", jeudi sur Europe 1.

Le magazine français So Foot sort ce jeudi un hors-série exceptionnel de 484 pages sur Maradona, le mythique footballeur argentin disparu le 26 novembre dernier. Dans le monde du football, Maradona était une personnalité hors normes. So Foot a donc estimé que le joueur méritait un numéro à sa démesure, comme l'explique son rédacteur en chef, Javier Prieto Santos, jeudi sur Europe 1. "Maradona est un personnage avec 55.000 tiroirs et on aurait pu faire 10.000 pages sur lui !", estime-t-il.

"On l'a toujours trouvé fascinant"

Mais le magazine a quand même été confronté aux contraintes de l'impression. "À un moment donné, il fallait trouver un imprimeur qui le fasse en sept jours et ça aurait été très compliqué. Mais peut-être qu'un jour on le fera...", poursuit Javier Prieto Santos.

Une chose est sûre pour le rédacteur en chef, la publication se devait de consacrer autant de place au vainqueur de la Coupe du monde 1986. "C'est un personnage à la fois politique, une icône culturelle, religieuse même en Argentine. Ce sont des thématiques qu'on traite habituellement dans le magazine. On l'a toujours trouvé fascinant et c'est peut-être notre footballeur totem quelque part. Il nous semblait donc normal [de faire un magazine] avec tout ce qu'on avait comme matière, comme contenus, comme intervenants, pour lui rendre hommage."

40 % de contenus exclusifs

Environ 40% des contenus du hors-série sont exclusifs. Les 60 % restants sont des contenus de So Foot qui ont été retravaillés. Et Javier Prieto Santos l’assure, malgré la longueur de l'ouvrage, il n’y a pas de redites : "500 pages c'est très long, mais je trouve qu'on a réussi à faire quelque chose d'assez hétérogène. Lorsqu'on lit un papier et qu'on bascule sur un autre, on n'a pas l'impression de lire la même chose et ce n'est par rébarbatif."

Le magazine est à retrouver dans les kiosques au prix de 20 euros.