The Voice : un candidat écarté après la révélation de tweets racistes

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Vincent Pois, jeune rappeur amateur de 21 ans, a été exclu du télécrochet de TF1 "The Voice" pour avoir tweeté des blagues racistes et des propos homophobes en 2017. © Capture d'écran TF1
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avec AFP
Vincent Pois, jeune rappeur amateur de 21 ans, a été exclu du télécrochet de TF1 "The Voice" pour avoir tweeté des blagues racistes et des propos homophobes en 2017. Les écrits du candidats sont "incompatibles avec nos valeurs et avec sa participation au programme qui s'arrête aujourd'hui", a tranché la société de production dans un communiqué.

Un candidat de l'émission de télécrochet "The Voice", Vincent Pois, a été exclu du programme après que des internautes eurent exhumé des tweets racistes de sa part, a indiqué lundi la société de production de l'émission. Sur le plateau de "The Voice" samedi soir, le jeune rappeur amateur de 21 ans a convaincu le jury avec sa prestation mais sur le réseau social Twitter, des utilisateurs ont aussitôt fait remonter des publications passées du jeune homme, connu sous le pseudo @Vincent_TheVivi.

Des propos homophobes tweetés en 2017

Les blagues racistes et propos homophobes tweetés en 2017 par Vincent Pois choquent les internautes qui remettent alors en question sa participation à l'émission. Les écrits du candidats sont "incompatibles avec nos valeurs et avec sa participation au programme qui s'arrête aujourd'hui", a tranché la société de production dans un communiqué. "Je vois des vieux tweets qui ressortent, que j'avais écrit quand j'avais 17 ans", a reconnu dimanche le jeune homme sur son compte Instagram. "Je ne pensais pas un mot de ce que j'ai écrit. Je demande pardon à toutes les personnes que j'ai pu offenser avec ces messages honteux", a-t-il déclaré.

Une polémique similaire avec Mennel, candidate en 2018

L'épisode rappelle une polémique similaire en 2018 avec Mennel, candidate de "The Voice". Quelques jours après une apparition dans la saison 7 de l'émission, d'anciennes publications sur Facebook de la candidate remontent à la surface. Après les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray, elle avait notamment accusé le gouvernement d'être "les vrais terroristes". D'autres captures d'écran, notamment relayées par l'extrême droite sur les réseaux sociaux, montraient en outre qu'elle avait partagé des publications de l'islamologue controversé Tariq Ramadan ou de Dieudonné sur Facebook. Malgré des excuses publiques, la chanteuse avait fini par annoncer qu'elle quittait le télécrochet de TF1.