La journaliste Anne Nivat présente dans l'émission "Culture Médias" la bande dessinée "Dans la gueule du loup", qu'elle a co-écrite. Interrogée sur une caméra cachée de Cyril Hanouna dont elle et son mari Jean-Jacques Bourdin ont été les victimes, elle explique pourquoi son couple a demandé la suppression de la séquence vidéo.
Vous ne verrez jamais le piège tendu par Cyril Hanouna à Jean-Jacques Bourdin et Anne Nivat. Et pour cause : le couple a demandé la suppression de toutes les images issues de cette caméra cachée. La journaliste Anne Nivat, invitée de l'émission Culture Médias pour la sortie de la bande dessinée Dans la gueule du loup, qu'elle a coécrite, revient sur cet évènement. Interrogée sur ce sujet, elle réfute la version des faits racontée dans certains journaux, et explique pourquoi son couple a refusé que la séquence soit diffusée eta demandé la suppression de ces images.
Dévoilés à la mi-mars, les faits remontent à janvier dernier. Anne Rivat et Jean-Jacques Bourdin étaient invités dans l'émission de Cyril Hanouna Touche pas à mon poste. Après le tournage, le taxi du retour emprunté par le couple est en réalité conduit par un comédien et la voiture est bardée de caméras cachées. Selon Le Parisien, le couple de journalistes aurait alors expliqué à son faux chauffeur tout le mal qu'il pensait de Cyril Hanouna.
"Un piètre acteur embauché par les équipes de Cyril Hanouna"
Ce dernier, à l'origine du piège, voulait diffuser la séquence dans La grande Rassrah, une édition spéciale de Touche pas à mon poste pleine de surprises et de pièges de stars. C'est là que le couple, apprenant le subterfuge, aurait fait supprimer toutes les images prises dans le taxi. "Le chauffeur était un faux chauffeur. C'était un piètre acteur embauché par les équipes de Cyril Hanouna pour nous faire tomber dans ce piège", confirme Anne Nivat sur Europe 1.
Mais la journaliste réfute une partie des faits rapportés dans Le Parisien et sur plusieurs sites d'information. "Ce faux chauffeur ne nous a absolument pas posé la question de ce qu'on pensait de Cyril Hanouna, sinon on se serait tout de suite rendu compte du piège", précise Anne Nivat. "Ce n'était donc absolument pas tel que ça a été décrit dans le journal Le Parisien, qui se fait une spécialité de faire des cabales. Si on avait été interviewés, on aurait donné notre version. On ne l'a pas été. Peu importe."
"Si quoi que ce soit réapparaît, ça sera une violation de la vie privée"
Sans revenir sur ce qu'elle et son mari ont dit au sujet de Cyril Hanouna pendant cette caméra cachée, Anne Nivat confirme qu'elle et Jean-Jacques Bourdin ont bien demandé la suppression des images. "Donc ça, ce sont les manières des équipes de production d'Hanouna. Et effectivement, c'était une caméra cachée. Et effectivement, nous n'avons pas voulu, puisque c'était caché, que ça soit diffusé", assure la journaliste. "Et nous avons eu raison."
Anne Nivat clôt le sujet en rappelant les risques encourus si jamais des images de cette séquence refaisaient surface. Tout en indiquant qu'il s'agit, selon elle, d'un non-évènement. "Les images ont été détruites et, de toute façon, si quoi que ce soit réapparaît, ça sera une violation de la vie privée et une violation du droit à l'image", pointe-t-elle. "Je n'ai pas besoin d'un avocat pour traiter des affaires aussi ridicules et aussi minimes que celle-là." Dans la séquence incriminée, Jean-Jacques Bourdin s'en serait également pris à Apolline de Malherbe, qui lui a succédé en septembre dernier à la tête de la matinale de RMC.