Olivier Delacroix veut faire "bouger les lignes" sur les sujets de société

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Alexis Patri
Le deuxième épisode de la série documentaire d'Oliver Delacroix "Ils font bouger les lignes" est diffusé mardi soir sur France 5. L'animateur de la Libre antenne sur Europe 1 explique au micro d'Anne Roumanoff pourquoi il se passionne pour des problématiques à l'avant-garde des sujets de société.
INTERVIEW

Questions de genre, violences sexistes et sexuelles, harcèlement en ligne... Avec sa série documentaire Ils font les lignes, le journaliste Olivier Delacroix (également aux manettes de la libre antenne d'Europe 1) s'intéresse aux sujets de société les plus actuels, en donnant la parole aux personnes concernées et loin des débats enflammés de certains plateaux de télé. Avec une volonté de faire avancer la société, comme il l'explique au micro d'Anne Roumanoff.

Après un premier épisode sur les "nouvelles parentalités" en octobre dernier, Olivier Delacroix poursuit sa série documentaire Ils font bouger les lignes, avec un numéro sur les violences conjugales diffusé mardi soir sur France 5. D'autres numéros devraient bientôt suivre . "On a en préparation des films qui sont pratiquement finis, notamment un sur le cyberharcèlement", annonce le journaliste. "Sur ce sujet, il se passe beaucoup de choses pour nos ados et nos jeunes adultes, notamment avec le revenge porn. Il y aura aussi par la suite un film sur le genre."

"Des héros des temps modernes"

Comme pour son magazine Dans les yeux d'Olivier, le documentariste pose toujours un regard bienveillant sur ses interviewés. "On essaie juste d'éveiller les consciences et de montrer ces héros des temps modernes que sont ces lanceurs d'alerte. On fait ces films pour mettre en lumière ceux qui font bouger les lignes de notre société", explique-t-il. "On tourne autour des grands thèmes qui agitent notre société, une société qui est toujours en mouvement, en ébullition."

Olivier Delacroix regrette que le système législatif soit souvent à la traîne sur ces questions par rapport à une opinion française qui évolue rapidement. "Aujourd'hui, avec le numérique, on avance beaucoup. Les débats ont pris une proportion très importante", observe-t-il.

"Mais on a, encore une fois, des gouvernements qui sont lents et des lois qui ne suivent plus. Pensez que pour la justice familiale, par exemple quand on a un divorce, on a des lois qui datent de Napoléon." Le journaliste espère que ses documentaires permettront d'accélérer le mouvement.