Valérie Trierweiler 2:32
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Lise Pressac, édité par Céline Brégand
France 5 diffuse dimanche soir "Elysée, neuf femmes aux marches du palais", un documentaire sur neuf Premières dames françaises. Anne-Aymone Giscard d’Estaing, Cécilia Attias, Carla Bruni-Sarkozy et Valérie Trierweiler expliquent comment elles ont tenté de se faire une place à l'Elysée.

Quel est vraiment le rôle des premières dames en France ? Ont-elles une réelle influence ? Leur rôle a-t-il changé au fil du temps ? France 5 vous propose de le découvrir dimanche soir à 22h35 à travers le documentaire d’Elisabeth Kapnist "Elysée, neuf femmes aux marches du palais". Pour la première fois, elles sont réunies dans un même documentaire. Anne-Aymone Giscard d’Estaing, Cécilia Attias, Carla Bruni-Sarkozy et Valérie Trierweiler racontent leur vécu, l’accession au pouvoir, ce moment où la vie privée cesse de l’être, ce destin présidentiel qu’elles n’ont pas choisi. 

"Les premières dames d'avant avaient beaucoup plus de libertés"

Le documentaire s’intéresse à neuf femmes de présidents, d’Yvonne de Gaulle à Brigitte Macron, en passant par Claude Pompidou, Danielle Mitterrand et Bernadette Chirac. Avec le temps, ont-elles gagné en indépendance ? Valérie Trierweiler, ancienne compagne de François Hollande estime que "les Premières dames d'avant avaient beaucoup plus de libertés, beaucoup plus de possibilités".

Elle prend l'exemple de Danielle Mitterrand "qui pouvait se permettre de faire des choses, de rendre visite à Fidel Castro, d'accueillir Nelson Mandela à Paris avant même que le président ne le reçoive. Elle était surnommée l'emmerdeuse, mais quelle emmerdeuse !"  

Quand Cécilia Attias intervenait auprès de Kadhafi pour faire libérer des prisonniers

Le documentaire raconte comment chacune de ces neuf femmes a tenté de se faire une place à l’Elysée, d’entrer ou non dans un moule, et comment elle ont parfois été plus que les simples "épouses de". Cécilia Attias, qui s’appelait encore Sarkozy à l'époque, raconte ainsi comment elle est intervenue auprès du général Kadhafi pour faire libérer cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien emprisonnés en Libye en 2007.

"Le colonel Kadhafi était un homme pour le moins complexe et pour le moins incontrôlable", explique-t-elle. "Il avait un bunker, c'est-à-dire une ville souterraine, donc pas de portable, des brouilleurs, pas d'officier de sécurité, et je me suis retrouvée dans une pièce avec lui, et j'ai essayé de trouver un moyen de me faire entendre. Il n'était pas toujours dans un état très clair et pour essayer de le convaincre de les libérer."   

A travers le parcours de ces neuf femmes de présidents, on revit l’histoire et l’évolution des mœurs de la Vème République.