Mineurs isolés : Léa Drucker explique pourquoi son rôle dans "Vulnérables" l'a séduite

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Charles Decant avec Alexis Patri , modifié à
Ce lundi soir sur France 2, Léa Drucker incarne dans "Vulnérables" une éducatrice chargée de l'accompagnement des mineurs isolés. Elle explique dans "Culture Médias" pourquoi ce rôle lui tient particulièrement à cœur.
INTERVIEW

Léa Drucker est l’héroïne ce lundi soir de Vulnérables, un téléfilm* de France 2 qui évoque un sujet particulièrement d’actualité : les mineurs étrangers isolés,  sujet sensible s'il en est. Invitée de Culture Média, sur Europe 1, l'actrice césarisée explique pourquoi son rôle d'éducatrice dans cette fiction l'a touchée.

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Un enjeu qui lui tient à cœur

Avec l'essor des fictions à la télé, le nombre croissant d'opportunités permet à certaines comédiennes de choisir les projets qui les touchent le plus. C'est le cas de Léa Drucker pour qui Vulnérables a été un choix du cœur. Elle y incarne Elsa, une éducatrice chargée de l'évaluation d'enfants et adolescents isolés. Et notamment de l’un d’entre eux, Bijan, un jeune Afghan de 12 ans, qu’elle décide d'héberger chez elle.

"Il y a une rencontre que je trouve très touchante entre Bijan, ce petit garçon, et mon personnage d'Elsa", explique l'actrice à Europe 1. Elle se réjouit en effet de "pouvoir incarner cette femme qui travaille dans ce foyer, qui est chargée de l'évaluation des mineurs isolés, qui se perd dans cette mission difficile."

C'est ce sujet de l'accompagnement par la France des mineurs isolés qui a attiré Léa Drucker vers ce projet. "Ce qui m'a plu dans Vulnérables, c'est d'abord le sujet : la situation aujourd'hui, dans notre pays, des mineurs non accompagnés", précise-t-elle. "Il y a là quelque chose qui m'intéressait beaucoup, je trouvais qu'il y avait un enjeu. Peut-être par ce que j'avais vu des documentaires sur le sujet, mais pas encore de fictions."

La fiction, plus forte que le documentaire ?

Mais décider de tourner une fiction qui traite d'un sujet d'actualité peut impliquer le risque de tomber dans le cliché. "À partir du moment où l'on fait une fiction, même sur des sujets d'actualité, on accepte l'idée qu'on ne fait pas un documentaire. On sait que l'on va mettre du romanesque là-dedans", rappelle l'actrice. "Mais la question est de savoir si ce romanesque permet d'attirer l'attention sur ces sujets, qui sont des sujets qui me paraissent extrêmement importants, et dont il faut parler."

Pour Léa Drucker, cet équilibre entre la fiction et le réalisme social tient surtout à la volonté des équipes. "Il faut faire en sorte que cette fiction romanesque soit faite avec beaucoup de cœur et beaucoup de sincérité", résume-t-elle.