Jonathan Lambert : "'Kim Kong' questionne l'acte de création sous la contrainte"

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G.P. , modifié à
Dans Bonjour la France, le comédien évoque la mini-série "Kim Kong", dans laquelle il interprète une réalisateur enlevé par un dictateur asiatique.
INTERVIEW

C'est l'une des séries événements de la rentrée à la télévision française. Jeudi, Arte diffuse les trois épisodes de la mini-série Kim Kong, dans laquelle on retrouve Jonathan Lambert. Le comédien était dans Bonjour la France pour évoquer au micro d'Europe 1 cette oeuvre. 

"Situations folles et surréalistes". Trois épisodes qui nous plongent en pleine dictature asiatique. Dans Kim Kong, Jonathan Lambert joue un réalisateur français dépressif, Mathieu Stannis, qui enchaîne les tournages de blockbusters. Il est kidnappé par un dictateur asiatique qui lui ordonne alors de réaliser un remake de King Kong. "À travers le personnage, on vit des situations complètement folles et surréalistes", explique Jonathan Lambert. "Le thème de la série, c'est comment peut-on créer sous la contrainte et s'épanouir."

Inspirée d'une histoire vraie. Créée et écrite par Simon Jablonka et Alexis Le Sec, cette mini-série de trois épisodes s'inspire de l'histoire vraie de Shin Sang-ok, réalisateur sud-coréen enlevé par le régime de Kim Jong-il dans les années 1970. À l'époque, le leader nord-coréen avait demandé à sa victime de réaliser un remake de Godzilla. "La série s'inspire de ce fait réel, mais pour autant, on n'a pas voulu vraiment situer le lieu en Corée du Nord", souligne Jonathan Lambert. "À un moment, il était même question de le tourner avec une dictature sud-américaine comme toile de fond."