François Hollande chez Michel Drucker (Vivement Dimanche) : "Je l'ai appelé, il a dit 'oui'"

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François Hollande est l'invité de "Vivement Dimanche" sur France 2 à l'occasion de la commémoration des attentats du 13 novembre. Michel Drucker a détaillé les coulisses de l'émission.

Deux ans après les attentats du 13 novembre, François Hollande a accepté de revenir sur les attaques qui ont endeuillé Paris et Saint-Denis en 2015. L'ancien président sera dimanche soir l'invité de Michel Drucker dans Vivement Dimanche. Sur Europe 1 vendredi, l'animateur historique de France 2 s'est confié sur les coulisses de cette émission.

"Je l'ai appelé, il a dit oui". Tout est parti de la sortie du livre de Caroline Langlade, l'une des rescapées du Bataclan qui publie Sorties de secours chez Robert Laffont. "Il se trouve que c'est également mon éditeur. Quand on m'a dit que ce livre sortait et que Hollande avait accepté de faire la préface j'ai immédiatement dit, 'Et si François Hollande venait ?'. J'ai appelé et il a dit oui", a expliqué Michel Drucker. Lors de l'émission, l'ancien président a expliqué sa démarche. "Je connais Caroline, hélas, depuis cette tragédie du 13-Novembre, j'ai apprécié l'action qu'elle a menée au titre de son association Life for Paris. Elle m'avait invitée à une première cérémonie, celle qui un an après rappelait les faits terribles qu'elle a vécus, ainsi quand elle m'a demandé d'écrire sur une préface sur un livre que je n'avais pas lu, mais que j'ai découvert, j'ai accepté", raconte ainsi François Hollande.

"Je reste attentif à tout". Mais au cours de l'émission, François Hollande s'est aussi confié sur sa vie d'après et sur ce qui avait changé, six mois après avoir quitté la présidence. "Liberté de mouvement pas vraiment, la sécurité pèse encore. Liberté de parole, pas encore. Liberté de disposer de mon temps, oui. Comme président chacun le comprend il y a une pression, l'urgence, une contrainte d'agenda. Aujourd'hui, j'ai moins la pression et je n'ai plus la contrainte, mais je reste attentif à tout", a confié l'ancien locataire de l'Elysée.