Christophe Hondelatte était l'invité de Matthieu Noël, jeudi matin sur Europe 1. 0:45
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L'animateur d'"Hondelatte raconte", qui racontera sa 500ème histoire, mardi sur Europe 1, était l'invité de Matthieu Noël, jeudi matin.  
INTERVIEW

Quel récit pour le 500ème numéro de Hondelatte raconte, mardi à 14 heures sur Europe 1 ? C'est à vous de choisir parmi 20 propositions. Et tant mieux pour l'animateur, bien incapable d'identifier son histoire préférée. "En général, c'est la dernière", a-t-il souri jeudi matin, au micro de Matthieu Noël dans Debout les copains

"Il y a de la psychologie derrière"

"Je les écris sur documents bruts, ces histoires", raconte Christophe Hondelatte, qui tient à lire tous les livres sur lesquels s'appuient ses récits. Qu'est-ce qu'une bonne histoire ? "Lorsqu'il y a eu une déflagration, quelque chose qui fait qu'une vie n'est pas ordinaire et mérite d'être racontée. Il y a de la psychologie derrière : quelqu'un qui a un fils ou une fille qui s'éteint, qui meurt jeune, par exemple, et qui vit cette expérience, il change de manière de regarder la vie." 

Cette philosophie a poussé Christophe Hondelatte a élargir son spectre, au fil de ses trois années passées sur Europe 1. "Au début, j'ai raconté des affaires criminelles, et au bout d'un moment, je me suis dit : 'mais tu ne vas pas faire ça toute ta vie'. J'ai élargi. Réduire ma vie à une passion pour les affaires criminelles, non", martèle celui qui dit avoir un "intérêt" mais pas de "passion" pour ce qu'il refuse d'appeler des "faits divers". 

Les affaires criminelles, une "opportunité"

"Je me suis forcé, par opportunité, parce que c'était la seule occasion qu'on m'offrait pour faire de la télévision. J'ai pris goût à la chose en la pratiquant. Au début, je la trouvais un peu nauséabonde, peu fréquentable. J'étais jeune, idéaliste, je voulais faire de la culture, de la politique", retrace l'animateur. 

Ne s'interdisant désormais aucun sujet, Christophe Hondelatte a récemment fait le récit en deux épisodes de l'affaire Vincent Lambert. "Ça se prêtait très bien à cette expérience. J'avais le livre de sa femme, Rachel, le livre de sa mère, Viviane, et je les ai racontées tel quel, sans les juger. Moi je raconte une histoire en ne la changeant pas, en ne la jugeant pas", conclut l'animateur.