Bientôt un feuilleton quotidien sur M6 ? Le patron de la chaîne répond

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Le patron de M6 songe à lancer une feuilleton quotidien sur la chaîne © Martin BUREAU / AFP
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Louise Bernard, avec Solène Delinger , modifié à
M6 va-t-elle suivre l'exemple des chaînes concurrentes en proposant son propre feuilleton quotidien ? Alors que TF1 diffuse "Demain nous appartient" et que France 2 propose "Un si grand soleil", le patron de M6 Nicolas de Tavernost a fait savoir dans une interview au "Figaro" qu'il songeait à lancer un feuilleton pour M6. Il précise que ce projet est néanmoins très "couteux". 

TF1 a son feuilleton Ici tout commence et Demain nous appartient. Sur France 2, on peut regarder Un si grand soleil. France 3 avait Plus Belle La Vie. Alors, M6 va-t-elle bientôt proposer son propre feuilleton ? C’est en tout cas un projet sur lequel la chaîne travaille, comme le révèle le patron du groupe M6, Nicolas de Tavernost, dans une interview accordée au Figaro ce jeudi matin. 

Un projet coûteux de l'ordre de 30 millions d'euros

Il y dévoile les futurs projets de la chaîne, notamment ce possible feuilleton pour une diffusion sur M6. Il précise que "c’est un projet coûteux, de l’ordre de 30 millions d’euros par an, qui prendra du temps". Mais, il y voit un avantage : c’est "parfaitement adapté au streaming vidéo". Car c’est un point clé de la stratégie de développement de M6 : investir davantage dans le streaming gratuit. 

Moins d'investissement pour le sport

Nicolas de Tavernost précise aussi qu’il veut "proposer de grands documentaires" à l’antenne. Mais comment financer ces nouveaux programmes, ces fictions et ces documentaires ? Réponse : en investissant moins dans le sport. Il se justifie avec ces mots : "Nous devons faire des choix."

Dans son interview, il revient aussi sur l’échec de la fusion entre M6 et TF1… qu’il regrette : "Notre tort est sans doute d’avoir eu raison trop tôt." Il reste convaincu que la fusion aurait dû permettre de résister à ce qu’il appelle le "Big Bang incroyable qui bouleverse les équilibres dans le secteur de l’audiovisuel", c'est-à-dire la concurrence des plateformes. Et la fusion aurait été, selon lui, un moyen d’y faire face en investissant "massivement dans le streaming et les contenus".