Son ton inimitable et son regard à la fois expert et impertinent ont attiré un large public vers le monde des défilés du prêt-à-porter et de la haute couture. Loïc Prigent revient ce mercredi soir sur TMC avec un nouveau numéro de 52 minutes de mode, son émission qui dévoile les coulisses des fashion weeks. Le journaliste mode explique dans Culture Médias comment le milieu de la mode parisienne a innové cette année pour s'adapter aux défis inédits dus à la crise sanitaire.
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Plus de virtuel, toujours les mêmes moyens
Loïc Prigent emmène donc les téléspectateurs dans les coulisses de la fashion week parisienne du mois de septembre. Il a fallu s'adapter en passant souvent par du virtuel. Et c'est justement ce besoin d'innover qui a rendu cette fashion week aussi intéressante, selon le journaliste. "Ce n'est pas parce que c'est virtuel que les marques mettent moins les moyens", observe Loïc Prigent. "Elles mettent beaucoup d'argent dans les défilés virtuels, donc les shows peuvent être vraiment impressionnants."
Ces moyens ont permis de mettre en œuvre des nouvelles manières de présenter les collections de la saison à venir. Des innovations qui ont réjouit le créateur de 52 minutes de mode. "Les marques ont mis aussi beaucoup d'idées dans ces défilés, c'est-à-dire qu'il n'y a pas eu deux choses qui se ressemblaient : il y a eu des défiles en poupées, en jeux vidéo, en réalité virtuelle, dans les bois, sur des toits... Toute sorte de choses. Ce n'était vraiment pas répétitif", se souvient-il. "Je n'avais jamais eu à raconter ce genre de choses, donc ça reste un exercice intéressant de mode et de témoignage."
Des vêtements influencés par le Covid-19
Au-delà de l'organisation des défilés, le Covid-19 a aussi eu une influence sur les créateurs, et les pièces qu'ils ont présenté cette année. "Les vêtements sont moins corsetés, les coupes sont plus amples. Le choix des matières est plus orienté vers la recherche de confort", explique Loïc Pringent. Mais la mode n'est jamais à un paradoxe près. "Les créateurs ont aussi fait beaucoup de vêtements pour sortir : vachement de choses disco, vachement de choses pour s'éclater et s'amuser. C'est très étonnant."
Des vêtements pour se rassurer, des vêtements pour les fêtes que l'on rêve de faire... Pour Loïc Prigent, la fashion week a cette année particulièrement bien réussi à retranscrire l'esprit de l'époque. "Nos moments d'optimisme, nos flips, nos déprimes, tout ça se retrouve vraiment dans les défilés actuels", analyse-t-il. Pour découvrir à quoi ressemble ses vêtements inspirés par le virus, 52 de minutes de mode est diffusé mercredi soir à 23h sur TMC.