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2016 a été une "année médiocre" pour le "Canard Enchaîné"

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Depuis janvier cependant, les ventes du "Canard" sont de nouveau en hausse.
Depuis janvier cependant, les ventes du "Canard" sont de nouveau en hausse. © CAPTURE D'ECRAN

En 2016, les ventes de l'hebdomadaire ont chuté de 8,6%, ce qui contraste avec 2015, une année où ses ventes avaient augmenté. 

Les ventes du Canard enchaîné ont chuté de 8,6% en 2016, mais elles ont redécollé depuis le début de cette année grâce à l'élection présidentielle et aux révélations concernant François Fillon, selon les comptes publiés mercredi par l'hebdomadaire.

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Moins de ventes aussi pour les Dossiers du Canard. La diffusion payée du Canard est tombée à 358.347 exemplaires en moyenne l'an dernier, dont 269.204 en kiosque, 72.338 par abonnement et 16.805 pour les ventes aux compagnies aériennes, a précisé le journal. Cela contraste avec 2015, année durant laquelle l'hebdomadaire satirique avait fêté son centenaire et avait vu ses ventes remonter de 0,7%. La diffusion des Dossiers du Canard, une collection de hors-série, a elle aussi reculé l'an dernier (-10,5% à 59.274 exemplaires en moyenne), après une hausse de 12% en 2015.

Un bénéfice en recul de 14,8%. Côté finances, le bénéfice de l'hebdomadaire a suivi le même mouvement, reculant de 14,8% à 1,9 million d'euros. Conformément à la politique du journal satirique, ce bénéfice a été affecté à ses réserves financières, afin de "conforter, encore et toujours, l'indépendance du 'Canard'", souligne Michel Gaillard, président des Éditions Maréchal-Le Canard enchaîné.

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Embellie en 2017 grâce aux "filloneries". En revanche, sur les sept premiers mois de 2017, les ventes ont progressé de 24% "grâce à la campagne présidentielle et aux filloneries", une "bonne nouvelle" après cette "année 2016 médiocre", indique dans le journal Michel Gaillard. Une allusion aux révélations et rebondissements concernant les emplois fictifs présumés de l'épouse et de deux enfants de l'ancien Premier ministre.