Vladimir Poutine sera reçu lundi au château de Versailles par Emmanuel Macron. 1:27
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Jihane Bergaoui avec G.D , modifié à
Vladimir Poutine est reçu par Emmanuel Macron au château de Versailles lundi. Cette visite du président russe en France n'est pas du goût de certaines associations ou ONG, dont Amnesty International.

Amnesty International espère "profiter" de la venue en France de Vladimir Poutine, lundi, pour se faire entendre. Le président russe sera reçu par Emmanuel Macron au château de Versailles pour évoquer notamment les relations franco-russes, l'avenir de l'Union européenne, la lutte antiterroriste, l'Ukraine et la Syrie ainsi que la Corée du Nord et la Libye. Amnesty International a donc prévu un rassemblement dès 8h30 à Paris, sur l'esplanade du Trocadéro afin de faire pression sur le président Macron pour qu'il aborde "avec fermeté" la question des droits humains avec son homologue russe.

"Profiter de cette rencontre." "L’idée est de profiter de cette rencontre pour que Monsieur Macron puisse mettre à l’ordre du jour ces questions des droits humains. En premier lieu en ce moment il y a bien sûr la question du conflit syrien qui dure depuis trop longtemps et notamment le recours systématique de la Russie au droit de veto qui est le sien en tant que membre permanent du Conseil de sécurité à l’ONU", explique Cécile Coudriou, la vice-présidente de l'ONG.

"Stop à l'homophobie en Tchétchénie." Mais le conflit syrien n'est pas le seul sujet sur lequel Amnesty International souhaite interpeller les deux chefs d'Etat : "Il y a bien sûr aussi la question du conflit ukrainien, l’annexion de la Crimée et la Tchétchénie avec cette homophobie d’Etat et ces exactions absolument terribles qui ont lieu en ce moment." Ce dernier sujet sera d'ailleurs l'objet d'une banderole qui devrait être déployée sur l'esplanade du Trocadéro : "Stop à l'homophobie en Tchétchénie."

Faire entendre la voix de la France. Pour Cécile Coudriou, Emmanuel Macron "a raison de chercher à renouer un dialogue" avec la Russie, mais il "ne doit pas renoncer à faire en sorte que la voix de la France soit bien entendue aussi sur la question des droits de l'homme". Emmanuel Macron, de son côté, a promis de ne faire aucune concession.