USA : plainte contre un prince saoudien pour agressions sexuelles

Wilshire boulevard à Beverly Hills, à Los Angeles, aux Etats-Unis.
Wilshire boulevard à Beverly Hills, à Los Angeles, aux Etats-Unis. © FREDERIC J. BROWN / AFP
  • Copié
BW avec AFP , modifié à
Trois Américaines affirment que le prince leur a fait des avances sexuelles, notamment en se frottant contre l'une d'elles et en demandant à une autre "de lécher tout son corps".

Elles accusent le prince de les avoir sexuellement agressées et séquestrées pendant trois jours dans sa propriété de Beverly Hills. Trois Américaines ont porté plainte à Los Angeles contre un prince saoudien. Les trois femmes, dont l'identité n'a pas été révélée, ont porté plainte au civil jeudi contre Majed Abdulaziz al-Saud, 29 ans, qui les avaient embauchées comme domestiques fin septembre, selon elles.

Il demande "de lécher tout son corps". Elles affirment que le prince leur a fait des avances sexuelles, notamment en se frottant contre l'une d'elles et en demandant à une autre "de lécher tout son corps". Selon elles, il a aussi ordonné à l'ensemble du personnel, y compris des agents de sécurité, de se déshabiller près de la piscine, en disant vouloir voir leurs sexes.

"Je suis un prince et je ferai tout ce que je veux". Toujours d'après ces accusations, lorsqu'une des plaignantes l'a supplié d'arrêter, le prince a crié : "Tu n'es pas une femme ! Tu n'es personne ! Je suis un prince et je ferai tout ce que je veux et personne ne fera rien contre moi." Les plaignantes ont également raconté avoir vu le prince en train de se faire masturber par un homme et sniffer de la poudre blanche.

"Al-Saud a violemment menacé et sexuellement agressé ses employées et a publiquement humilié ces femmes innocentes", a déclaré lundi Me Van Frish, l'avocat des trois Américaines. L'avocat de Majed Abdulaziz al-Saud n'avait pas réagi lundi soir.

Pas de poursuites criminelles. Selon Me Van Frish, le calvaire de ses clientes a pris fin lorsque qu'une personne a appelé la police après avoir entendu une femme - qui n'est pas partie prenante dans cette plainte au civil - appeler à l'aide tout en essayant d'escalader les murs de la propriété. Le prince avait alors été arrêté le 23 septembre et accusé d'avoir forcé cette femme à lui faire une fellation.

Les autorités ont indiqué qu'il ne ferait pas l'objet de poursuites criminelles, faute de preuves, mais qu'il pourrait toutefois encore faire l'objet de chefs d'accusation moins graves de l'ordre du délit.