872 arrivées de migrants ont été détectés ce samedi, sur des petites embarcations lors d'une traversée de la Manche. C'est un record depuis le début de l'année, cela s'expliquant par le fait d'une météo plus favorable aux voyages en mer. Au total, plus de 21.000 personnes sont arrivées au Royaume-Uni par ce biais depuis le début de l'année.
Les autorités britanniques ont détecté 872 arrivées de migrants ayant traversé la Manche sur de petites embarcations pour la seule journée de samedi, un record depuis le début de l'année du fait d'une météo favorable. Au total, plus de 21.000 personnes sont arrivées au Royaume-Uni par ce biais depuis le début de l'année, un nombre qui suggère une légère baisse de rythme par rapport au plus de 45.000 arrivées détectées l'an dernier, selon le bilan quotidien publié par le gouvernement. L'été reste la période la plus propice pour ces traversées périlleuses et le mois d'août a connu un record mensuel, avec plus de 5.300 personnes arrivées sur une centaine de petits bateaux.
>> LIRE AUSSI - INFO EUROPE 1 – Migrants : le département des Côtes-d’Armor à l’épreuve de la pression migratoire
Plus de 100.000 personnes à avoir traversé
Le sujet est sensible pour le gouvernement conservateur de Rishi Sunak qui a fait de la lutte contre cette immigration illégale une de ses priorités. Malgré un durcissement de la législation, qui interdit désormais aux migrants parvenus illégalement sur le sol britannique d'y demander l'asile, le gouvernement peine à enrayer ce phénomène qui a explosé ces dernières années et faits plusieurs naufrages causant des dizaines de morts. Le gouvernement prévoit aussi d'expulser les migrants vers leurs pays ou des pays tiers comme le Rwanda, un projet bloqué en l'état par la justice.
Plus de 100.000 personnes ont traversé la Manche sur des petites embarcations à partir de la France depuis que le Royaume-Uni a commencé à comptabiliser ces arrivées en 2018. La plupart demandent l'asile, ce qui a entrainé un engorgement du système d'accueil et de traitement de ces demandes, avec plus de 175.000 personnes qui attendaient fin juin une décision.