Trafic de cannabis et cocaïne entre la France et la Belgique : sept individus incarcérés

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Un "trafic structuré" de cannabis et de cocaïne entre la France et la Belgique a été stoppé par les forces de sécurité belges. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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avec AFP
Six individus ont été placés en détention et un septième a été incarcéré en Belgique, à l'issue d'une opération des gendarmes et des forces de sécurités belges, mardi contre un "trafic structuré" entre les deux pays, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Laval. Arme de poing, vêtements, véhicules, et sommes d'argent ont été saisis.

L'opération, menée "en coopération avec les forces de sécurité intérieures belges, dans le cadre de l'entraide judiciaire européenne", a été conduite avec l'appui des gendarmes de la Mayenne, et de l'antenne GIGN de Nantes, "engageant 80 gendarmes", a indiqué la procureure de la République de Laval Céline Maigne dans un communiqué. Elle a permis "l'interpellation en Mayenne et en Belgique (mardi) de 7 individus mis en cause dans ce trafic structuré portant sur du cannabis et de la cocaïne", a précisé la magistrate.

Six individus placés en détention

Une arme de poing, 350 g de cocaïne, des vêtements et véhicules, ainsi que d'importantes sommes d'argent ont été saisis. Six individus ont été placés en détention et un septième a été incarcéré en Belgique. "Âgés de 26 à 42 ans, les mis en cause ont été pour 6 d'entre eux déférés devant le magistrat instructeur à l'issue de leur garde à vue (jeudi et vendredi), mis en examen et placés en détention", a ajouté la procureure.

 

"Le septième s'est vu notifier un mandat d'arrêt européen et a été incarcéré en Belgique", a souligné la procureure de Laval qui précise que, trois des mis en cause ont déjà été condamnés pour des faits trafic de stupéfiants. Le parquet de Laval précise qu'une enquête préliminaire avait été ouverte en octobre 2020, ainsi qu'une information judiciaire en décembre 2020 des "chefs d'acquisition, détention offre ou cession , transport de stupéfiants, ainsi que blanchiment du produit de ces infractions".

Les interpellations sont intervenues à l'issue d'investigations menées sous la direction du juge d'instruction et confiées à la section de recherches (SR) de la gendarmerie d'Angers et au groupe interministériel de recherches (GIR) de Nantes.