G20 Indonésie 1:47
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Jacques Serais, édité par Alexandre Dalifard , modifié à
Le mardi 15 novembre, le sommet du G20 débutera en Indonésie sur l’ile de Bali. Les dirigeants des plus grandes puissances vont se retrouver dans un contexte international extrêmement tendu. Entre la guerre en Ukraine, la crise énergétique et les menaces de la Chine sur Taïwan. En attendant, l'île s'est transformée en forteresse.

L’île des Dieux, comme elle surnommée, se bunkérise. Alors que le sommet du G20 s'ouvrira le mardi 15 novembre à Bali, l'Indonésie se prépare à accueillir les plus grandes puissances mondiales. Pour cet événement, la 17e réunion du Groupe des 20, les grandes nations se réunissent dans un contexte international extrêmement tendu avec notamment la guerre en Ukraine et la crise énergétique que cela engendre ainsi que les menaces de la Chine sur Taïwan. Pour l'occasion donc, la sécurité maximale avec une omniprésence de l’armée indonésienne.

18.000 militaires et policiers mobilisés

Au sud de l’île, où va se dérouler le sommet, 18.000 hommes, militaires et policiers, sont mobilisés sur terre, en mer, et dans les airs. 12 navires de guerre, 13 hélicoptères et quatre avions de combat sont déployés aux abords du G20. Les habitants eux sont priés de rester chez eux et de favoriser le télétravail, qui est plus que recommandé. Quant aux écoliers, il n’y a pas classe en présentiel, les cours sont exceptionnellement assurés en ligne.

L’île paradisiaque, plus habituée aux clichés de cartes postales, devient le centre du monde avec dès ce lundi grâce une rencontre inédite. Joe Biden va s’entretenir avec le président chinois Xi Jinping. Les deux dirigeants n’avaient jamais partagé un échange en tête à tête depuis qu’ils sont présidents.

Des chefs d’États qui ont eux-mêmes leur propre service de sécurité. Autrement dit, l’île est totalement cernée. Mais l’enjeux est de taille pour le gouvernement indonésien qui espèrent redonner l’envie et la confiance aux étrangers de revenir profiter des plages de sables blancs, alors que le Covid 19 a fait chuter ici la fréquentation touristique ces deux dernières années.