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Caroline Baudry, édité par Loane Nader
Le séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie fait 35.200 morts dans un dernier bilan, mais de nouveaux survivants apparaissent chaque jour depuis la catastrophe naturelle, survenue la nuit du 6 février. Une jeune femme de 24 ans a été secourue après six jours passés sous les décombres, comme le racontent les sauveteurs au micro d'Europe 1. 

Les pertes humaines causées par le séisme qui a fait trembler la Turquie et la Syrie ne cessent d'augmenter. On dénombre ce lundi près de 35.200 morts et environ 193.000 blessés selon un rapport de l'association patronale Turkonfed. Malgré l'horreur, l'espoir de retrouver un proche ne tarit pas dans les régions touchées, car des survivants émergent tous les jours depuis le début de la catastrophe naturelle. C'est le cas d'une jeune femme turque, âgée de 24 ans qui a été secourue par les sauveteurs. 

La jeune femme sauvée de peu

La rescapée est restée sous les décombres d'un supermarché avant de sortir, allongée sur une civière, d'un tunnel creusé par les secouristes. Ces derniers réussissent à rassurer la foule, en larmes, sur l'état encourageant de la jeune femme : "Elle était en bon état, en bonne santé. Elle était capable de parler et de se débrouiller toute seule. Nous avons juste dégagé le chemin". Pourtant, les sauveteurs s'apprêtaient à quitter les lieux, avant d'entendre les appels de la survivante. 

"Nous étions sur le point de quitter ce bâtiment mais nous voulions faire une dernière vérification, juste au cas où. J'ai cru entendre un bruit mais je ne savais pas si cela venait du bâtiment ou des gens qui passaient dehors. Lorsque nous avons entendu le son provenant en fait de l'intérieur du bâtiment, nous avons commencé à travailler."

Les sinistrés contraints de voler pour survivre

Dimanche dernier dans la nuit, sept personnes ont été tirées hors des débris en Turquie, selon les médias locaux, dont un enfant de 3 ans et une femme de 60 ans. Alors que 34.000 secouristes travaillent encore à la recherche de survivants, l'aide afflue de toute part sur le lieu de l'épicentre. Du matériel est mis à contribution pour soutenir les sauveteurs dans leurs recherches : des tentes ont été dressées, des toilettes commencent à apparaître… 

Mais le manque de ressources se fait ressentir car les habitants expliquent assister à des vols dans les supermarchés, justifiés par l’absolue nécessité dans laquelle ils se trouvent, faute de soutien des autorités.