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Inès Zeghloul / Crédit photo : JAKUB PORZYCKI / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP
Outre-Manche, la question des retraites revient sur la table depuis la publication d'une étude, qui préconise de reculer l'âge légal de départ à la retraite à 71 ans. Une possibilité qui divise les Britanniques. Certains envisagent de se tourner vers des retraites privées.

Il n'y a pas qu'en France que la réforme pose problème. Au Royaume-Uni aussi, les Britanniques veulent sauver leur retraite. Outre-Manche, une étude du Centre international sur la longévité préconise de reculer l'âge légal de départ de 66 à 71 ans, pour compenser le manque d'actifs.

Avec une population totale de près de 67 millions de Britanniques, un âge moyen de 41 ans en constante augmentation et une population active de 33 millions d'habitants, en constante baisse. Conséquence : il faudra donc cotiser bien plus longtemps pour que l'État puisse verser une retraite à tout le monde.

Une possibilité qui ne dérange pas John. "Moi, je suis pour. De nos jours, la plupart des gens prennent leur retraite à 65, 66 ou 67 ans. En vrai, ils sont encore jeunes, les gens vivent plus longtemps, ils sont plus en forme. Je pense qu'on serait capable de travailler jusqu'à 70 ou 71 ans sans problème", explique-t-il.

Pensions privées

Outre la pension d'État mise à mal, il existe aussi pour les actifs des pensions privées plus ou moins généreuses et proposées par les entreprises et ceux qui en bénéficient, comme Sarah, peuvent parfois partir plus tôt à la retraite. La banquière ne compte pas s'en priver. "Oh mon dieu, ce serait horrible de travailler jusqu'à 71 ans ! Moi je trouve ça injuste, je ne vois pas pourquoi je cotiserais plus pour payer la pension des autres. D'autant que certains n'essayent même pas de travailler", critique-t-elle.

Le gouvernement devrait plutôt mener une réelle réforme de l'emploi pour motiver à travailler, estime la quinquagénaire. Un levier plus intéressant, selon elle, pour retrouver le statu quo travailleur retraité.