Nigeria : 21 lycéennes de Chibok libérées par le groupe djihadiste Boko Haram

lycéenne chibok crédit : HO / AFP - 1280
Les lycéennes ont été enlevées il y a plus de deux ans © HO / AFP
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avec AFP , modifié à
Une source proche de la présidence nigériane a affirmé que 21 lycéennes ont été libérées contre "quatre prisonniers de Boko Haram"

Vingt-et-unes lycéennes de Chibok, enlevées par le groupe djihadiste nigérian Boko Haram il y a plus de deux ans, ont été libérées par leurs ravisseurs jeudi, a affirmé une source au sein de la présidence.

Des jeunes filles contre ds prisonniers. Les jeunes filles ont été "échangées contre quatre prisonniers de Boko Haram ce matin", dans la région de Banki (frontière du Cameroun), a confirmé une source locale."Les filles ont été amenées à Kumshe, à 15 km de Banki (...) vers 3h du matin. Les 4 combattants de Boko Haram sont arrivés à Banki depuis Maiduguri dans un hélicoptère de l'armée, et ont été conduits à Kumshe dans des véhicules du CICR (Comité International de la Croix Rouge)", a rapporté cette source proche du dossier. 

Des djihadistes qui font toujours régner la terreur. Garba Shehu, porte-parole de la présidence, a confirmé la libération, "facilitée par le CICR et gouvernement suisse" dans un communiqué, sans toutefois évoquer un quelconque échange de prisonniers. "Le président Muhammadu Buhari se félicite de la libération des filles, mais rappelle aux Nigérians que plus de 30.000 citoyens ont été tués par le terrorisme" de Boko Haram, ajoute le communiqué précisant que les noms des jeunes filles libérées serait bientôt dévoilés.

Les identités bientôt confirmées. Le mouvement Bring Back Our Girls - qui lutte pour la libération des plus de 200 jeunes filles de Chibok kidnappées en avril 2014 -, a déclaré attendre la confirmation de leur identité. Parmi les 276 lycéennes enlevées par Boko Haram le 14 avril 2014, 57 avaient réussi à s'échapper juste après le rapt, et l'une d'elles a été retrouvée par l'armée au mois de mai. Relayé par les médias du monde entier, ce kidnapping de masse a provoqué une vague d'indignation massive, notamment sur Twitter sous le hashtag #Brinbackourgirls ("ramenez-nous nos filles").