Les Américains sont appelés aux urnes ce mardi dans le cadre des élections de mi-mandat, les "midterms". 1:42
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Alexis Guilleux, édité par Laura Laplaud
Les Américains sont appelés aux urnes ce mardi dans le cadre des élections de mi-mandat, les "midterms". Les Démocrates, sur la défensive, devraient perdre leur majorité au moins à la Chambre des représentants tandis que le résultat sera certainement très serré au Sénat selon les sondages. À quoi pouvons-nous s'attendre en cas de victoire Républicaine ?

Dernière ligne droite aux États-Unis. Les Américains sont appelés aux urnes mardi lors des "midterms", ces élections de mi-mandat, pour renouveler la totalité des élus à la Chambre des représentants et un tiers du Sénat. Ces élus siégeront au Capitole et formeront le Congrès jusqu'en 2024, année des prochaines élections présidentielles. À quoi pouvons-nous s'attendre si les Démocrates perdent la majorité ?

Un sentiment de déjà vu : Joe Biden face à Donald Trump

Le duel à distance continue entre les deux adversaires à la présidentielle : Joe Biden qui appelle les Américains à défendre la démocratie lors d'un discours prononcé devant des étudiants noirs d'une université du Maryland tandis que Donald Trump, lui, rêve d'une vague rouge, couleur des Républicains et donne également rendez-vous mardi prochain pour une grande annonce.

Si les Républicains l'emportent, ce sera un frein à l'action de Joe Biden. D'après Kevin McCarthy, l'actuel chef de l'opposition, la priorité sera donnée à la lutte contre l'immigration illégale à la frontière mexicaine. "La première chose que l'on verra, c'est une loi pour contrôler la frontière ou remettre le pays sur les rails. Un programme pour aller dans une nouvelle direction, avec une économie forte, une nation en sécurité, un avenir basé sur la liberté et un gouvernement qui rend des comptes", a-t-il déclaré.

Sur la lutte contre l'inflation, le Parti républicain n'a pas donné de mesures précises, si ce n'est la réduction des dépenses fédérales. Le maintien de l'aide financière et militaire à l'Ukraine se pose également. Kevin McCarthy dit soutenir Kiev mais ne signera pas de chèque en blanc à Volodymyr Zelensky. Tout dépendra aussi du nombre d'élus trumpistes, les plus radicaux des conservateurs qui, eux, n'hésiteront pas à lancer des procédures d'impeachment contre Joe Biden. "Nous n'utiliserons jamais l'impeachment à des fins politiques", a assuré Kevin McCarthy, qui a de très grandes chances de devenir le nouveau patron de la Chambre des représentants.