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L’otage israélienne Emily Damari affirme avoir été détenue dans des installations de l’UNRWA

Frédéric Simon (correspondant en Israël) . 1 min

Alors que trois nouveaux otages ont été libérés ce samedi, les premiers libérés commencent à prendre la parole sur leurs conditions de détention aux mains du Hamas. Et certaines d'entre elles posent question : Emily Damari, libérée le 20 janvier, affirme par exemple avoir été retenue dans des installations de l'UNRWA, une office des Nations unies dans la bande de Gaza.

Son calvaire a commencé le 7 octobre 2023 pour ne prendre fin que 471 jours plus tard. Emily Damari, otage israélo-britannique enlevée par le Hamas a été libérée le 20 janvier dernier, grâce à l'accord de trêve entre Israël et l'organisation terroriste. Si elle a été prise en charge par les autorités israéliennes immédiatement à son retour, elle commence à briser le silence sur ses conditions de détentions, dont certaines créent la polémique.

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L'UNWRA, une agence très controversée en Israël

Emily Damari a révélé que pendant une partie de sa longue période de captivité, elle était détenue dans les locaux de l'UNRWA, l'agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens et présente dans la bande de Gaza. Selon l'ancienne otage, les fonctionnaires de l'UNWRA savaient même pertinemment qu'elle était retenue en captivité dans leurs locaux mais qui n'ont rien fait pour lui venir en aide.

Les récits des anciens otages se révèlent graduellement et au compte gouttes. Il est même probable que dans les semaines, dans les mois qui viennent, d'autres révélations sur la collaboration d'une partie des fonctionnaires de l'UNWRA avec les terroristes du Hamas, soit révélée. Pour rappel, neuf employés de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens "pourraient avoir été impliqués" dans les attaques du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël, selon l’enquête interne de l’ONU qui portait au total sur 19 personnes.