L'OMS adopte une résolution réclamant une aide immédiate pour Gaza

L'OMS adopte une résolution réclamant une aide immédiate pour Gaza
L'OMS adopte une résolution réclamant une aide immédiate pour Gaza © SAID KHATIB / AFP
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avec AFP // Crédit photo : SAID KHATIB / AFP , modifié à
Le Conseil exécutif de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a adopté dimanche une résolution réclamant une aide humanitaire immédiate pour Gaza. Les 34 pays membre de ce Conseil exécutif ont également exprimé leur "grave préoccupation" quant à la situation et appellent à la protection de tous les civils. 

Le Conseil exécutif de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a adopté dimanche par consensus une résolution réclamant une aide humanitaire immédiate pour Gaza. Alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a échoué à exiger un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, du fait du veto des États-Unis, les 34 pays membres du Conseil exécutif de l'OMS appellent tous au "passage immédiat, durable et sans entrave de l'aide humanitaire" dans la bande de Gaza.

Le Conseil exécutif dit "sa grave préoccupation"

La résolution, proposée par l'Afghanistan, le Maroc, le Qatar et le Yémen, demande d'octroyer des autorisations de sortie aux patients, de fournir des médicaments et du matériel médical pour les civils, et de permettre à toute personne privée de liberté d'avoir accès aux soins médicaux. La résolution des 34 pays membres du Conseil exécutif dit en outre sa "grave préoccupation" quant à la situation humanitaire et aux "destructions généralisées", et appelle à la protection de tous les civils

 

Tout en ayant accepté la résolution, certains pays occidentaux ont exprimé des réserves. Le représentant des États-Unis a déclaré que Washington acceptait de ne pas s'opposer au consensus sur le texte, mais avait "d'importantes réserves", affirmant qu'il "regrettait le manque d'équilibre dans la résolution". Pour le Canada, le texte est une "résolution de compromis" qui aurait pu également dénoncer le rôle du Hamas dans le conflit, les prises d'otages et "l'utilisation de boucliers humains".

L'Australie a, elle, contesté le fait que la résolution ne fasse pas spécifiquement référence aux attaques sanglantes du 7 octobre, qui ont été "le catalyseur de la situation dévastatrice actuelle".