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Isabelle Ory et R.Da.
Moins d'une semaine après le référendum au Royaume-Uni et la victoire du Brexit, le Premier ministre britannique était mardi, pour la dernière fois, aux côtés des autres dirigeants européens.

 Une page d’histoire se tourne. David Cameron a fait mardi ses adieux à ses partenaires européens. À l’occasion d’un dernier dîner, le Premier ministre britannique a fait bonne figure, malgré une fatigue apparente.

Tristesse. David Cameron l’assure, ses partenaires européens ne lui ont pas fait de reproches mais ont d’abord tenu à exprimer leur tristesse. "Nos amis, nos alliés ont évoqué les valeurs que nous partageons, le président français a parlé de la visite que nous ferons cette semaine sur les champs de bataille de la Somme, là où les soldats français et britanniques ont combattu et sont morts pour la liberté et la démocratie", a-t-il souligné.

Une amitié. Aucune pression dans la salle pour obtenir un divorce plus rapide. Certains dirigeants ont même souligné le courage du locataire de 10 Downing Street pour avoir organisé ce référendum fatidique. Seule fausse note, l’amertume de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne : "Si pendant des années, des décennies, vous vous en prenez à l’Union européenne, si vous dites qu’elle est trop bureaucratique, trop technocratique, vous ne devez pas vous étonner si les électeurs vous croient", a-t-il estimé, avant de conclure : "La seule chose qui reste aujourd’hui, c’est une amitié entre Européens."