La Russie a rendez-vous dans l'urne. Plus de 100 millions de Russes sont appelés à voter lors de l'élection présidentielle qui se déroule jusqu'à ce dimanche. Sans surprise, Vladimir Poutine devrait poursuivre pour six années de plus à la tête de l'État, pour un cinquième mandat. Cette élection se déroule aussi bien sur le territoire russe, que sur les territoires occupés par l'armée en Ukraine. Une décision vivement critiquée par le chef de l'ONU.
Aucune critique ni opposition en Russie
António Guterres, le secrétaire général de l'ONU, "condamne" la tenue de l'élection présidentielle russe dans ces régions occupées par la Russie : "Le secrétaire général condamne les efforts de la Fédération de Russie d'organiser son élection présidentielle dans les régions d'Ukraine occupées par la Fédération de Russie. Il rappelle que la tentative illégale d'annexion de régions d'Ukraine n'a pas de validité en vertu du droit international", a déclaré Stéphane Dujarric dans un communiqué, répétant l'attachement des Nations unies à l'"indépendance" et à l'"intégrité territoriale" de l'Ukraine.
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Cette élection présidentielle a également été la cible de plusieurs actes de protestation. À Moscou, une femme a mis le feu à un isoloir avant d'être interpellée. À Saint-Pétersbourg, une femme âgée de 20 ans a tenté de jeter un cocktail Molotov sur un bureau de vote. Dans la partie occupée de la région de Kherson, une bombe a explosé sans faire de victimes devant un bureau de vote. Le parquet de Moscou avait mis en garde jeudi contre toute action de protestation, aucune critique ni opposition n'étant tolérée en Russie.