Laachraoui, l'un des kamikazes de Bruxelles, avait effectué des jobs d'été au Parlement européen

Najim Laachraoui, l'un des kamikazes des attentats de Bruxelles, a été employé saisonnier du Parlement européen
Najim Laachraoui, l'un des kamikazes des attentats de Bruxelles, a été employé saisonnier du Parlement européen © AFP
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avec AFP , modifié à
Najim Laachraoui, l'un des deux kamikazes de l'aéroport de Bruxelles, avait effectué deux jobs d'été au Parlement européen en 2009 et 2010, pour une société de nettoyage. 

Najim Laachraoui, un des deux kamikazes de l'aéroport de Bruxelles, avait effectué deux jobs d'été au Parlement européen, a-t-on appris mercredi. "L'un des individus ayant perpétré les attaques terroristes de Bruxelles a travaillé (..) pour une entreprise de nettoyage en contrat avec le Parlement européen" un mois en 2009 et un mois en 2010, a indiqué le Parlement dans un communiqué.

"Absence d'antécédents criminels". Selon une source proche de l'enquête, il s'agit de Najim Laachraoui, soupçonné d'avoir été l'artificier des attaques du 13 novembre à Paris et du 22 mars à Bruxelles. "Comme exigé contractuellement, l'entreprise de nettoyage avait alors fourni au Parlement européen la preuve de l'absence d'antécédents criminels de l'individu", a précisé le Parlement européen. 

Un séjour en Syrie en 2013. Laachraoui, 24 ans, avait gagné la Syrie en février 2013, où il avait rejoint les rangs de l'organisation Etat islamique (EI). Sa trace était réapparue le 9 septembre 2015 : il avait été contrôlé, sous la fausse identité de Soufiane Kayal, avec Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats de Paris, et Mohamed Belkaïd, tué lors d'une perquisition le 15 mars dans la commune bruxelloise de Forest.

Artificier des attentats. Des traces ADN de Laachraoui ont été retrouvées sur du matériel explosif au Bataclan à Paris et au Stade de France ainsi que dans un appartement de la commune bruxelloise de Schaerbeek où ont été confectionnées des ceintures explosives utilisées par les kamikazes. Il avait également loué l'une des planques du commando à Auvelais, près de Namur (sud de la Belgique) et est soupçonné d'avoir été en liaison téléphonique avec certains des assaillants du 13 novembre.