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William Molinié (à Tel-Aviv) / Crédits photo : FADEL SENNA / AFP
Les combats se sont poursuivis cette nuit entre le Hamas et Tsahal. Si le sort des otages est toujours incertain, la pression sur l’enclave palestinienne a au moins une conséquence directe dans la vie des Israéliens : le nombre d’alertes dans les grandes villes du pays est en train de décroître.

C'est la première fois depuis plus d'un mois qu'il y a une légère accalmie dans le ciel israélien. Moins de sirènes à Tel-Aviv et dans le centre du pays. S'il n'y a pas de chiffres officiels rendus publics, une source militaire le confirme : depuis deux jours, le nombre de missiles et de roquettes tirées par le Hamas est inférieur à celui qu’il était ces dernières semaines.

L'armée israélienne progresse au cœur même de la ville de Gaza

En revanche, il n'est pas question d’en tirer des conclusions hâtives. La pression militaire israélienne dans le nord de la bande de Gaza y est sans doute pour quelque chose. Cela peut aussi être la conséquence d’un redéploiement tactique du Hamas. Tsahal a détruit plusieurs rampes de lancement de roquettes et saisi au moins 106 missiles depuis le 7 octobre.

Depuis 48 heures, les terroristes ont perdu leur liberté de manœuvre au sol. Ils n’ont plus vraiment la possibilité de cibler les populations civiles et sont désormais fixés par les snipers israéliens dans un combat urbain très intense.