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Sébastien le Belzic / Crédits photo : JACK GUEZ / AFP , modifié à
Au sixième jour de la trêve entre Israël et le Hamas, un nouvel échange d'otages israéliens est attendu ce mercredi. Mais certains otages n'apparaissent pas sur la liste quotidienne fournie par le Hamas au gouvernement israélien puisqu'ils ne sont plus entre les mains du Hamas mais détenus par d'autres organisations terroristes ou de particuliers palestiniens.

Un nouvel échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens est attendu ce mercredi au sixième jour de la trêve entre Israël et le Hamas. Au-delà du marchandage auquel se livrent les terroristes du Hamas, il y a aussi la question de la dissémination des otages israéliens dans la bande de Gaza qui retardent les libérations. Tous ne sont pas entre les mains du Hamas, ce qui complique considérablement les négociations.

Des otages détenus dans des tunnels

Tous les otages ne se trouvaient pas au même endroit pendant leur captivité. Ils étaient disséminés un peu partout sur le territoire de Gaza. "Certains étaient dans un appartement, d'autres étaient dans des tunnels. Certains entendaient les bombardements, d'autres non. Donc, on voit bien qu'ils étaient détenus dans des lieux différents. Il y a même des Palestiniens, privés, j'allais dire, qui sont venus, qui ont profité de la présence des gens du Hamas, voire du djihad islamique pour en récupérer", affirme le général Gomart, ancien directeur du renseignement militaire français.

Trois Palestiniens sur quatre soutiennent les massacres commis par le Hamas le 7 octobre

Les services secrets israéliens évoquent même la présence de groupes mafieux qui ont profité des attaques du 7 octobre pour s'emparer d'otages israéliens qu'ils ont ensuite revendus au Hamas. Le mouvement terroriste peut aussi compter sur le soutien de certains Palestiniens. Un sondage réalisé au début du mois par le Groupe de recherche et de développement du monde arabe en Cisjordanie et dans la bande de Gaza indique que trois Palestiniens sur quatre soutiennent les massacres et les prises d'otages commis par le Hamas le 7 octobre.