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«Il y a une guerre psychologique» : à Tel-Aviv, l'incertitude sur le sort des otages prolonge l'angoisse des Israéliens

Wilfried Devillers (à Tel-Aviv) / Crédits photo : ORI AVIRAM / MIDDLE EAST IMAGES / MIDDLE EAST IMAGES VIA AFP . 1 min

Un deuxième groupe d'otages détenus par le Hamas est finalement arrivé en Israël peu avant minuit, heure locale, samedi soir, après que le Hamas a suspendu l'opération de libération, accusant Israël de ne pas respecter les termes de l'accord entré en vigueur vendredi. Un rebondissement qui entretient le sentiment d'angoisse des proches des otages.

Après 50 jours de captivité dans la bande de Gaza, un deuxième groupe d'otages a été libéré samedi soir. 17 personnes - 13 Israéliens et quatre Thaïlandais - étaient détenues par le Hamas depuis le 7 octobre dernier, jour de l'attaque sanglante contre Israël. Une libération qui a été retardée de longues heures , le Hamas accusant Israël de ne pas respecter les termes de l'accord. Un rebondissement et une incertitude sur le sort des otages qui replonge désormais les Israéliens dans l'angoisse.

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"Le Hamas a la réputation d'une organisation qui ne respecte aucun deal"

Mikhaïl attend la bonne nouvelle, celle de l'annonce de la libération d'un autre groupe d'otages dans lequel son frère, retenu à Gaza, serait. Sur la grande esplanade où se réunissent les familles des otages, dans le centre de Tel-Aviv, des écrans diffusent les images du terminal égyptien de Rafah par lequel les otages doivent arriver. Le jeune homme apprend la nouvelle en direct, le Hamas retarde leur libération. "Franchement, ce n'est pas une surprise pour moi. Je savais que quelque chose comme ça allait arriver. Malheureusement, ce n'est pas la première fois. Le Hamas a la réputation d'une organisation qui ne respecte aucun deal et qui ment à tout le monde", lance-t-il.

"Ils savent où appuyer"

Pour Doris, les yeux flamboyants de colère, il est en effet impossible de faire confiance au groupe terroriste dans les négociations. "On n'a pas affaire à un interlocuteur normal, entre guillemets. On voit qu'il y a une guerre psychologique et ils savent où appuyer", affirme-t-elle.

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Les milliers de personnes réunies sur l'esplanade du musée des beaux-arts applaudissent quand on annonce enfin que la libération de 13 otages israéliens aura bien lieu.

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