Des bénévoles grecs qui s'activent et distribuent de l'eau, des plats préparés ou encore des matelas gonflables. 1:33
  • Copié
Clémentine Athanasiadis, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : WILL VASSILOPOULOS / AFP , modifié à
Depuis le début de la saison estivale, la Grèce est touchée par une importante canicule ainsi que des incendies qui font rage, et l'île de Rhodes est l'une des principales victimes. Face à la progression des flammes, 30.000 habitants et vacanciers ont déjà été évacués en urgence par tous les moyens.

Quand les vacances tournent au cauchemar. C'est ce que vivent des milliers de touristes en Grèce et plus précisément ceux qui ont choisi l'île de Rhodes. Alors que le pays est touché de plein fouet par la canicule, les incendies font des ravages. Face à la progression des flammes, 30.000 habitants et vacanciers ont déjà été évacués en urgence par tous les moyens, mais il reste encore du monde. Pour l'occasion, Europe 1 s'est rendue à l'aéroport de Rhodes.

"Fatiguée, épuisée, mais contente de rentrer"

Sur place, des familles avec enfants, des jeunes et des couples de retraités originaires d'Allemagne, d'Angleterre, de Slovaquie, de France ou d'Italie. Ils ont le même désir : quitter Rhodes au plus vite. Les touristes chargés de valises forment de longues files devant les comptoirs d'enregistrement pendant que d'autres attendent encore leur vol dans le hall des départs. Certains sont endormis sur des chaises mises à disposition, d'autres sont allongés sur leur serviette de plage étalée par terre. Parmi tout ce monde, des bénévoles grecs qui s'activent et distribuent de l'eau, des plats préparés ou encore des matelas gonflables.

Caterina, son mari et leur fille s'apprêtent à embarquer direction la Slovaquie. Ils se rappelleront longtemps de leurs vacances écourtées de plusieurs jours. La mère de famille évoque les cendres qui volaient dans l'air, un ciel enveloppé d'épaisses fumées noires et leur évacuation précipitée vers la ville de Rhodes. Eprouvée, la famille ne cache pas son soulagement de partir. "Je ne suis pas contente que mes vacances aient duré trois jours et demi, mais je suis contente de rentrer. On aurait dû rester huit jours. Je suis fatiguée, épuisée mais contente de rentrer", se réjouit-elle. Toute la nuit et encore ce lundi matin, des groupes de touristes ont pu prendre des vols pour quitter l'île au compte-gouttes. On ressent chez toutes ces personnes une certaine sidération et beaucoup de fatigue.