G20 1:49
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Jacques Serais, édité par Alexandre Dalifard , modifié à
Le G20, sommet qui réunit les plus grandes puissances mondiales, débute mardi 15 novembre à Bali en Indonésie. Un événement qui se déroulera dans un contexte international extrêmement tendu avec la guerre en Ukraine et les menaces de la Chine auprès de Taïwan. Pour Emmanuel Macron, ce rendez-vous est "crucial".

Le G20 ce n'est pas rien. En chiffre, ce sommet représente 80% du PIB mondial et 60% de la population de la planète. L'an passé, ce rendez-vous se tenait à Rome. Depuis, la guerre en Ukraine a éclaté et les conséquences touchent le monde entier, notamment avec les crises alimentaires et énergétiques. Mardi 15 novembre, c'est à Bali en Indonésie que cet événement se déroulera, et cela dans un contexte international tendu. Ce lundi, Joe Biden et Xi Jinping, le président chinois, vont s'entretenir en tête à tête, une première depuis qu'ils sont présidents.

De son côté, Emmanuel Macron va atterrir dans la matinée sur l'île. Mais alors, quel rôle veut jouer le chef de l'État français lors de ce G20 ?

Un rendez-vous "crucial"

"Crucial", "extrêmement important", "indispensable", les superlatifs ne manquent pas dans l’entourage d’Emmanuel Macron pour qualifier ce rendez-vous de Bali. Si ce sommet s’ouvre officiellement demain, un premier dîner entre chefs d’État et de gouvernement aura tout de même lieu ce lundi, avec une question centrale : que peut faire le G20 face à la guerre en Ukraine, face à la crise alimentaire et énergétique ?

Le G20, ce club de coopération économique, peut-il conduire aujourd’hui à la désescalade ? C’est ce qu’espère Emmanuel Macron qui doit s’entretenir tour à tour avec le président chinois Xi Jinping, le Premier ministre indien Narendra Modi et le président de l’Indonésie Joko Widodo. Quant à Vladimir Poutine, lui, ne sera pas là. La Russie sera représentée par son ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov.

Deux jours de sommet qui s’annoncent particulièrement denses en tractations. A l’issue, l’Elysée aimerait voir aboutir un texte appelant à la paix. Ce qui serait une première forme d’engagement pour un certain nombre de pays non alignés. Reste à savoir la position qu’adoptera la Chine, aujourd’hui principal allié de la Russie.