Etats-Unis : Mitt Romney exprime ses doutes sur la stature de Donald Trump

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L'ancien candidat des Républicains a émis des doutes sur la stature de l'actuel président des Etats-Unis. © DREW ANGERER, MANDEL NGAN / AFP
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avec AFP
Dans une tribune publiée sur le "Washington Post", l'ancien candidat républicain Mitt Romney a estimé que Donald Trump n'avait "pas endossé le costume" de président des Etats-Unis. 

L'ancien candidat républicain à la présidentielle américaine, Mitt Romney a exprimé ses doutes sur la stature de Donald Trump, estimant qu'il n'avait "pas endossé le costume" de président.

"Le président n'a pas endossé le costume de sa fonction". "La présidence Trump a effectué un piqué en décembre (...) Sa conduite ces deux dernières années et tout particulièrement ses mesures ce mois-ci démontrent que le président n'a pas endossé le costume de sa fonction", déplore-t-il dans une tribune au Washington Post. "Avec un pays aussi divisé, remonté et en colère, un leadership présidentiel riche de qualités de caractère est indispensable", poursuit celui qui s'apprête, avec d'autres, à entrer au Sénat issu des élections de novembre.

Vers un duel Romney-Trump aux primaires républicaines de 2020 ? Ces remarques caustiques laissent suggérer que Mitt Romney pourrait adopter une posture similaire à celle de Jeff Flake, sénateur républicain de l'Arizona, qui s'apprête à quitter ses fonctions et qui ne ménageait pas ses critiques à l'encontre du locataire de la Maison Blanche. Des médias américains n'ont pas manqué de relever que les commentaires de Mitt Romney suggéraient à certains sur internet qu'il ambitionnait de se présenter face à Donald Trump pour la primaire républicaine à la présidentielle de 2020.

Alerté par le retrait des troupes en Syrie. Mitt Romney a indiqué avoir été dans un premier temps encouragé par l'arrivée de personnalités telles que James Mattis au Pentagone ou de John Kelly comme Secrétaire général de la Maison Blanche. Mais il s'était alarmé le mois dernier de l'annonce présidentielle contre toute attente du retrait des soldats américains de Syrie, suivie de la démission de Jim Mattis en signe de protestation. 

Mitt Romney a assuré toutefois qu'il n'avait pas l'intention de "commenter chaque tweet ou erreur" présidentielle. "Mais je m'élèverai contre toute déclaration ou mesure source de divisions, raciste, sexiste, contre les immigrés, malhonnête ou qui sape les institutions démocratiques".