États-Unis : les premiers vaccins Moderna contre le Covid-19 administrés dans le Connecticut

vaccin Covid-19 Moderna
Les premières vaccinations de Moderna interviennent une semaine après le début des injections du vaccin des laboratoires Pfizer/BioNTech, aux États-Unis. © Paul Sancya / AFP
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avec AFP , modifié à
Une infirmière du Connecticut a été vaccinée lundi devant les caméras contre le Covid-19 avec le vaccin de la jeune firme de biotechnologie, Moderna - une semaine après le début des injections du vaccins de Pfizer -, marquant le début de la campagne de vaccination avec ce nouveau remède approuvé en urgence vendredi.

Une infirmière du Connecticut a été vaccinée lundi devant les caméras contre le Covid-19 avec le vaccin Moderna, marquant le début de la campagne de vaccination avec ce nouveau remède approuvé en urgence vendredi. 

Les premières vaccinations issues de cette jeune firme de biotechnologie, une semaine après le début des injections aux Etats-Unis du vaccin des laboratoires Pfizer/BioNTech, devaient débuter ce lundi en différents points du territoire.

Conditions de conservation moins strictes

Mandy Delgado, infirmière en soins intensifs au Hartford Hospital, s'est dite "heureuse" et "impatiente" d'"être la première à recevoir" ce vaccin. "J'ai vu des patients arriver en manque d'oxygène, et leur état progressivement empirer et ensuite mourir, sans que leur famille puisse être présente", a-t-elle souligné, juste avant de se faire piquer au bras.

Le vaccin Moderna se prend en deux doses, à quelques semaines d'intervalle, comme le vaccin Pfizer/BioNTech. Mais la formule de Moderna peut être conservée à -20°C, et non -70°C comme pour le remède de Pfizer, qui a forcé le groupe à développer des containers spécifiques pour le transport.

Les conditions moins strictes de conservation des vaccins Moderna devraient donner aux autorités locales plus de souplesse pour répondre aux besoins des régions plus rurales et difficiles d'accès, selon les autorités américaines.

Les vaccinations publiques s'enchainent depuis lundi dernier et l'arrivée des vaccins de Pfizer/BioNTech. Elles tentent de lever les réticences chez une partie de la population américaine, méfiante face au vaccin bien que le virus poursuive ses ravages aux Etats-Unis: quelque 17,8 millions de cas y ont été recensés à ce jour, et plus de 317.000 morts déplorés.

Si les soignants les plus exposés au virus sont partout prioritaires, le vice-président Mike Pence s'est aussi fait vacciner devant les caméras vendredi avec une injection du vaccin Pfizer. Et le président-élu Joe Biden devait faire de même ce lundi.