États-Unis : Donald Trump se rendra au siège de la CIA samedi

Samedi, le président des États-Unis se rendra au siège de la CIA, en dépit des propos très critiques prononcés par ce dernier à l'encontre des agences américaines de renseignement.
Samedi, le président des États-Unis se rendra au siège de la CIA, en dépit des propos très critiques prononcés par ce dernier à l'encontre des agences américaines de renseignement. © AFP
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avec AFP , modifié à
C'est un déplacement chargé en symbole que compte effectuer samedi le président américain, après ses nombreuses critiques à l'égard des agences de renseignement.

Au lendemain de son investiture, c'est une visite chargée de symbole que s'apprête à faire Donald Trump. Samedi, le président des États-Unis se rendra au siège de la CIA, en dépit des propos très critiques prononcés par ce dernier à l'encontre des agences américaines de renseignement.

"Impatient de rencontrer les agents du renseignement". "Le président visitera la CIA cet après-midi (...) Impatient de remercier les hommes et les femmes de la communauté du renseignement", a tweeté Sean Spicer, son porte-parole, au lendemain de l'investiture du nouveau président républicain qui semble déterminé à apaiser la polémique. Mike Pompeo, choisi par Donald Trump pour diriger la prestigieuse agence, n'a pas encore été confirmé par le Congrès. Âgé de 52 ans, ce parlementaire républicain "faucon", adversaire farouche de l'Iran des mollahs, fut un opposant déterminé et mordant de l'administration Obama.

"Les enjeux dépassent sa personne". Le chef sortant de l'agence, John Brennan, a conseillé il y a une semaine au nouveau président de "se discipliner", au nom de la sécurité des États-Unis. "Trump doit comprendre que les enjeux dépassent sa personne, il s'agit des États-Unis et de la sécurité nationale. Il va avoir l'occasion de passer à l'action, en contraste avec le fait de parler et tweeter", a-t-il notamment affirmé.

Donald Trump avait réagi avec véhémence à la publication dans la presse de documents à l'authenticité incertaine affirmant que les services russes d'espionnage disposeraient d'informations compromettantes sur lui.
Il avait en particulier jugé "scandaleux que les agences de renseignement aient permis (la publication) d'une information qui s'est révélée être erronée". "C'est le genre de choses que l'Allemagne nazie faisait", avait-il tweeté. John Brennan s'était dit "révolté" par cette comparaison.