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Aviva Fried (correspondante aux États-Unis) / Crédits photo : KENT NISHIMURA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP , modifié à
Le grand favori des primaires républicaines pour la prochaine présidentielle estime qu'il ne peut pas être poursuivi pour des actes commis lorsqu'il était encore à la Maison-Blanche. Auprès de la Cour d'appel fédérale de Washington, ses avocats revendiquent même une "immunité absolue".

En sortant de l'audience à la Cour d'appel fédérale de Washington, Donald Trump s'est fendu d'une conférence de presse. Il a martelé que les débats penchaient en sa faveur, que ses arguments étaient imparables et surtout que les poursuites dont il fait l'objet sont purement politiques. Pour rappel, il est accusé dans ce dossier d'avoir tenté d'inverser illégalement les résultats de l'élection de 2020. 

L'ancien président, pourtant déjà dans le collimateur pour avoir incité les émeutes du Capitole, a encore enfoncé le clou avec des menaces à peine voilées à l'encontre de Joe Biden et de ses soutiens. "Les sondages les donnent perdants, mais ils essaient de gagner comme ça. Mais ça ne marche pas. Ce sera le chaos dans le pays. C'est une très mauvaise chose", a-t-il déclaré.

Stratégie avant les élections présidentielles

Les juges de la Cour d'appel sont apparus peu séduits par les arguments de la défense de l'ancien président, allant même jusqu'à demander si accorder une immunité présidentielle ne revenait pas à autoriser les assassinats politiques. 

Mais finalement, le fond du débat importe peu pour l'instant pour Donald Trump, si les juges tranchent en sa faveur, il a tout gagné. Dans le cas contraire, il continuera son parcours judiciaire probablement jusqu'à la Cour suprême et il aura sans doute ainsi accompli ce qu'il recherche : retarder au maximum ses procès pour que, si possible, ils n'aient pas lieu avant les élections.