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William Molinié (à bord du porte-avions Charles de Gaulle)
Ce lundi, Emmanuel Macron a atterri sur le Charles de Gaulle, actuellement au large de l'Égypte, pour fêter Noël avec les troupes. Leur objectif : assurer la défense du flanc est de l'Otan face aux bâtiments russes. Entre diplomatie et intimidation, Europe 1 vous emmène à bord du porte-avions, pour découvrir le quotidien des membres de la marine française, sur fond de guerre en Ukraine.

Emmanuel Macron est attendu ce mardi à Amman, en Jordanie, pour un sommet régional sur la situation en Irak et le terrorisme. En attendant, il est à bord du porte-avions Charles de Gaulle, pour fêter Noël avec les troupes françaises. Europe 1 vous emmène sur le pont du fleuron de la marine française. Il se trouve actuellement en mer Rouge, au large de l'Égypte. Mission : assurer la défense du flanc est de l'Otan. Sauf que les bâtiments russes ne sont jamais très loin. Les manœuvres d'intimidation non plus.

"Il faut être capable de leur montrer qu'on est là"

La nuit tombe sur le Charles de Gaulle. Huit Rafale sont catapultés. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les navires du Kremlin collent de très près le porte-avions français, parfois même un peu trop, comme l'a constaté le capitaine de vaisseau, Vincent. "On a eu quelques interactions avec les bâtiments russes et les aéronefs russes. Il y a un peu de virilité dans ces interactions. On a un code tacite avec des bornes à ne pas franchir."

Il est arrivé aussi que les chasseurs survolent le fleuron de la marine française. Pas de quoi faire paniquer l'enseigne de vaisseau, Guillaume. "Ils ont le droit de venir nous voir, tout comme on a le droit d'aller les voir. Mais il faut être capable de leur montrer qu'on est là. C'est l'activité qui change pour nous au niveau du pont, c'est-à-dire qu'on doit être plus réactif", explique-t-il au micro d'Europe 1.

Le porte-avions a traversé dimanche le canal de Suez. Il a mis cap actuellement vers le sud pour descendre la mer Rouge où il croisera d'autres navires militaires rivaux, comme les Iraniens, au large de Djibouti, ou les Chinois, un peu plus loin dans l'océan Indien.