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Caroline Baudry, édité par Mélanie Faure
Menacée par la Russie, pays limitrophe à l'est, la Finlande souhaite rejoindre l'Otan. Une adhésion qui comporte plusieurs avantages pour le pays bordé par la mer Baltique. En attendant la candidature officielle de la Finlande, le pays a signé un accord avec le Royaume-Uni garantissant un secours britannique en cas d'attaque russe.

La Russie menace la Finlande, pays aux portes de l'Otan. L'Etat scandinave souhaite intégrer l'Alliance atlantique sans délais pour renforcer sa sécurité face à l'agressivité de son voisin, en guerre contre l'Ukraine. Cette adhésion à l'Otan serait un bouleversement géopolitique 74 ans après le traité d'amitié signé entre Helsinki et Moscou. Les 3/4 des Finlandais, dans un premier temps réticents, y sont même favorables pour se protéger de la Russie. Un allié devenu une menace depuis le début de la guerre en Ukraine.

La promesse d'une adhésion rapide

En rejoignant les rangs de l'Otan, la Finlande rejoint une alliance politique et militaire et s'assure une défense collective, en application de la clause de défense collective de l'article 5 du traité de Washington ou sous mandat de l'Organisation des Nations Unies. Une attaque contre l'un des pays membres est considérée comme une attaque contre tous, à savoir les 30 pays, leurs armées et les 40.000 hommes de la force de réaction rapide de l'Otan.

 

Une fois la Finlande officiellement candidate, probablement dimanche, une période d'adhésion s'ouvrira. Les Parlements de chacun des pays membres doivent approuver la demande, mais cela peut prendre de longs mois. Une attente durant laquelle la Finlande ne bénéficiera pas de la défense mutuelle.

En attendant, le pays a, comme la Suède, signé un accord avec le Royaume-Uni mercredi. Il garantit un secours britannique en cas d'attaque. Le patron de l'Otan a pour sa part promis un processus d'adhésion rapide de la Finlande, qui peut aussi compter sur la clause de défense mutuelle de l'Union européenne.