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Ariane Ménage (correspondante à Tel-Aviv) / Crédits photo : MENAHEM KAHANA / AFP
200 jours après les massacres du 7-Octobre, la mort de 1.140 personnes, essentiellement des civils, et l'enlèvement de 250 personnes, les Israéliens sont encore traumatisés et ne pensent qu'à une seule chose : retrouver leurs proches toujours otages du Hamas.

Au Proche-Orient, après 200 jours d'affrontements entre le Hamas et Israël, aucun accord de cessez-le-feu n'est en vue. Le 7-Octobre est encore dans tous les esprits des Israéliens. Un traumatisme avec lequel la société israélienne tente de continuer à vivre. 

"Il y a encore beaucoup de désespoir"

Depuis six mois, ces deux Israéliens se relaient sur la place des otages. Six mois que ces deux psychologues d'une soixantaine d'années ont installé ici une tente et quelques chaises. Ils proposent des premiers secours psychologiques. "Les gens viennent nous parler de la situation et nous raconter comment ils se sentent", témoigne l'un d'eux.

Ici, ils rencontrent, semaine après semaine, des victimes directes du 7-Octobre, leurs proches ou de simples citoyens encore choqués par ces massacres et la faillite de l'État ce jour-là. "Je crois qu'il y a encore beaucoup de désespoir. Et puis le sentiment qu'il n'y a pas de progrès ni de solution. La grande question, c'est comment revenir à la normale dans une telle situation ?" interroge une Israélienne.

Plus de 130 otages toujours détenus à Gaza

Car 200 jours après le 7-Octobre, les buts de guerre annoncés ne sont pas atteints : plus de 130 otages sont toujours détenus à Gaza et s'ajoute désormais la menace de voir la guerre s'étendre sur d'autres fronts.