L'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche suscite des espoirs dans la lutte contre le changement climatique. 1:30
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Benoit Clair , modifié à
Changement cap aux Etats-Unis : depuis l'arrivée de Joe Biden à la tête du pays, les enjeux climatiques sont nettement plus pris en compte. A moins de cent jours de la COP26, qui aura lieu à Glasgow en Ecosse, les américains tentent de convaincre le reste du monde de prendre d'importantes mesures contre le changement climatique.

Pluies diluviennes, températures records, incendies ravageurs... Alors que les signes du changement climatique se multiplient depuis plusieurs semaines, les scientifiques du GIEC se réunissent ce lundi. Ils vont plancher sur leur nouveau rapport, attendu pour le 9 août prochain, à moins de cent jours du début de la COP26 à Glasgow, en Écosse. Et ce alors qu'un nouvel espoir renaît pour la planète avec la prise de conscience des Etats-Unis depuis le changement du locataire de la Maison Blanche. 

Donald Trump ne voulait pas entendre parler du réchauffement climatique. Mais depuis l’arrivée de Joe Biden à la tête des Etats-Unis en janvier dernier, tout semble avoir changé. Il a repris les rênes du dossier climat en en faisant une priorité absolue de son mandat.
Le nouveau président a rejoint l'accord de Paris que Trump avait brutalement dénoncé et nommé l'ancien secrétaire d'Etat John Kerry comme envoyé spécial sur le sujet depuis sept mois. Celui-ci saute d'un avion à l'autre pour convaincre le globe : d'abord en Chine, puis en Grande-Bretagne et enfin à Berlin et Moscou. 

"Tout le monde doit se mettre autour de la table"

Partout, John Kerry tient le même discours, car il sait que les jours sont comptés. "On a besoin d'argent public et d'argent privé, de philanthropes. Tout le monde doit se mettre autour de la table", martèle-t-il. Pour l’envoyé spécial climat de Joe Biden, "le climat est à un carrefour critiqué. Il faut gérer ce carrefour quoi qu'il arrive ailleurs". "Le futur de la planète se déterminera par les choix que nous faisons maintenant", poursuit-t-il.

Il reste en effet peu de temps : moins de 100 jours pour convaincre les pays membres du GIEC que la COP26, qui se tiendra à Glasgow en novembre prochain, ne sera pas une réunion de plus pour rien.