Chaleur : les Emirats arabes unis enregistrent un record de température en mai, avec 51,6 degrés Celsius

Les Émirats arabes unis ont enregistré vendredi la température la plus élevée jamais mesurée au mois de mai depuis le début des relevés en 2003, avec 51,6 degrés Celsius, selon le Centre national de météorologie (NCM). Le NCM a ajouté qu'il ne manquait que 0,4 degré pour égaler le record absolu de chaleur jamais enregistré aux Émirats, atteint en 2010.
Les Émirats arabes unis ont enregistré vendredi la température la plus élevée jamais mesurée au mois de mai depuis le début des relevés en 2003, avec 51,6 degrés Celsius, selon le Centre national de météorologie (NCM).
"La température la plus élevée enregistrée aujourd'hui dans le pays est de 51,6°C à Sweihan (Al Ain), à 13h45 heure locale", a indiqué le centre dans une publication sur X, après le record de 50,4°C établi la veille dans la région d'Abou Dhabi, distante d'environ 100 kilomètres.
Le NCM a ajouté qu'il ne manquait que 0,4 degré pour égaler le record absolu de chaleur jamais enregistré aux Émirats, atteint en 2010 sur l'île d'Al Yasat, au large de la capitale.
À Dubaï, où le mercure flirtait samedi avec les 45°C, de nombreux automobilistes se plaignaient de la difficulté de leur climatisation à contenir la chaleur étouffante.
Dans les rues, la vie suivait son cours : les habitants continuaient à circuler, certains protégés par des parasols, tandis que vendeurs d'eau et bars à jus voyaient affluer les clients.
Pays du Golfe habitué aux températures extrêmes, les Émirats semblent cette année confrontés à une entrée en saison particulièrement précoce.
Le mois précédent avait déjà été marqué par une chaleur inhabituelle, avec une température maximale moyenne record de 42,6°C, poussant les autorités à lancer des recommandations sanitaires : boire abondamment et éviter les activités en extérieur aux heures les plus chaudes.
Le 27 avril, un pic de 46,6°C avait été enregistré, soit la deuxième température la plus élevée jamais relevée en avril dans le pays, juste derrière le record absolu d'avril 2012 (46,9°C).
À l'échelle mondiale, le nombre de journées extrêmement chaudes a presque doublé en trois décennies. Les scientifiques soulignent que les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et que ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s'allonger et s'intensifier.