Attentat de Londres : des Français parmi les "victimes"

Des Français figurent parmi les "victimes" de l'attentat de Londres, samedi soir.
Des Français figurent parmi les "victimes" de l'attentat de Londres, samedi soir. © DANIEL SORABJI / AFP
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avec AFP , modifié à
L'Elysée affirme que des Français font partie des "victimes" de l'attentat survenu à Londres, samedi soir.

Des Français font partie des "victimes" de l'attentat survenu à Londres samedi soir, informe l'Elysée dimanche matin, sans donner davantage de précision. Le bilan de l'attaque est pour l'instant de six morts et 48 personnes hospitalisées.

"La France met tout en oeuvre pour leur porter assistance", assure la présidence dans un communiqué, ajoutant que les mesures de sécurité étaient "renforcées" pour permettre aux Français de Londres de voter ce dimanche pour le premier tour des élections législatives organisé une semaine avant le scrutin sur le territoire hexagonal.

 

Une "nouvelle attaque abominable et lâche contre nos sociétés libres". L'attentat qui a frappé Londres dans la nuit de samedi à dimanche est une "nouvelle attaque abominable et lâche contre nos sociétés libres", condamne la présidence. Emmanuel Macron "adresse au peuple britannique la solidarité de la France, qui continuera de toutes ses forces à lutter contre le terrorisme aux côtés du Royaume-Uni et de tous les pays concernés", assure l'Elysée. Le chef de l'Etat est "en contact avec les autorités britanniques et se tient informé des évolutions de la situation et des éléments de l'enquête", précise l'Elysée.

Un attentat a de nouveau frappé samedi soir le coeur de Londres, où trois assaillants à bord d'une camionnette ont foncé dans la foule sur le London Bridge puis attaqué des passants au couteau, faisant six morts, avant d'être abattus par la police. Près de 50 blessés ont en outre été hospitalisés, ont annoncé les services ambulanciers, qui ont soigné des blessés plus légers sur place.
La police a indiqué qu'elle traitait ces attaques, qui interviennent à seulement cinq jours des élections législatives au Royaume-Uni, comme "des actes de terrorisme". Il s'agit du troisième attentat qui frappe la Grande-Bretagne en moins de trois mois.