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Arabie saoudite : six Iraniens exécutés pour trafic de drogue

Europe 1 avec AFP . 1 min
Les bâtiments qui abritent la Cour royale en Arabie saoudite, le 16 octobre 2018.
Les bâtiments qui abritent la Cour royale en Arabie saoudite, le 16 octobre 2018. © LEAH MILLIS / POOL / AFP

Six Iraniens condamnés à mort pour trafic de drogue par le gouvernement saoudien, a annoncé mercredi l'agence de presse officielle saoudienne (SPA).  

L'Arabie saoudite a exécuté six Iraniens condamnés à mort pour trafic de drogue, a annoncé mercredi l'agence de presse officielle saoudienne (SPA).  

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Les six Iraniens ont été exécutés à Dammam, dans l'est du royaume, pour avoir "introduit clandestinement du haschisch" en Arabie saoudite, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué publié par SPA, sans préciser la date de l'exécution.

117 personnes ont été exécutées pour trafic de drogue en 2024

En 2024, 117 personnes ont été exécutées pour trafic de drogue dans le pays, d'après un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Les autorités saoudiennes ont lancé en 2023 une campagne de lutte contre la drogue, avec une série de raids et d'arrestations.

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Les exécutions de trafiquants s'y multiplient depuis la fin d'un moratoire pour ce crime il y a deux ans. Les relations diplomatiques entre l'Iran et l'Arabie saoudite, suspendues pendant sept ans, ont repris en mars 2023 à la suite d’un rapprochement négocié sous l’égide de la Chine.

La peine de mort  nécessaire pour "maintenir l'ordre public" selon Ryad

En 2016, l'Arabie saoudite avait rompu ses relations avec l'Iran après une attaque de son ambassade à Téhéran et de son consulat à Machhad par des manifestants protestant contre l'exécution du religieux chiite saoudien Nimr al-Nimr dans le royaume.

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L'Arabie saoudite est le pays qui a exécuté le plus de détenus au monde en 2023 après la Chine et l'Iran, selon Amnesty international, qui comptabilise depuis 1990 les exécutions dans ce pays suivant une application rigoriste de la loi islamique.

L'application de la peine de mort par Ryad est régulièrement critiquée par les groupes de défense des droits humains qui la considèrent excessive et en décalage avec les efforts affichés par le royaume pour présenter à l'international une image moderne et réformiste.

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Selon Ryad, la peine de mort est nécessaire pour "maintenir l'ordre public" et elle n'est appliquée que si "les accusés ont épuisé tous les recours".