Aquarius : les 58 migrants débarqueront à Malte

L'Aquarius accueille actuellement 58 migrants à son bord, dont 17 femmes et 18 mineurs.
L'Aquarius accueille actuellement 58 migrants à son bord, dont 17 femmes et 18 mineurs. © BORIS HORVAT / AFP
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avec AFP , modifié à
Les migrants seront ensuite "immédiatement répartis" dans d'autres pays, a indiqué le gouvernement maltais. 

Le gouvernement maltais a annoncé mardi qu'il autorisera le débarquement sur son territoire des 58 migrants secourus en Méditerranée par le navire humanitaire Aquarius, qui seront ensuite accueillis par la France, l'Espagne et le Portugal, ont annoncé mardi les gouvernements de La Valette et de Lisbonne. "Les 58 migrants à bord de l'Aquarius seront transbordés sur un navire maltais dans les eaux internationales et conduits à Malte", a écrit le Premier ministre maltais Joseph Muscat sur son compte Twitter. 

Le gouvernement français a privilégié "une solution européenne".L'Aquarius, qui s'est vu retirer son pavillon par le Panama, est le dernier navire humanitaire à parcourir la mer Méditerranée pour recueillir des migrants qui tentent la traversée clandestine vers l'Europe, selon l'ONG qui l'a affrété, SOS Méditerranée. Lundi, le navire avait mis le cap sur le port de Marseille dans l'espoir que les autorités françaises permettent "à titre exceptionnel" le débarquement des 58 migrants qui se trouvent à son bord. Parmi ces naufragés "épuisés" et "en détresse psychologique", se trouvent 17 femmes et 18 mineurs, d'après l'ONG.

Cependant, le gouvernement français a suggéré mardi matin que le navire accoste plutôt à Malte. "On est clair sur le fait qu'il ne faut pas faire quatre ou cinq jours de mer (...) Il faut le faire débarquer rapidement et il est aujourd'hui proche de Malte", avait déclaré une source du palais de l'Élysée. La gauche française était aussitôt montée au créneau pour dénoncer une attitude jugée "irresponsable" et "inacceptable" de la part du gouvernement. "On travaille à une solution européenne, comme on l'a fait précédemment", avait fait valoir la source proche de l'Elysée.