Affrontement verbal Trump/Zelensky : Il y a un «agresseur» russe, «il faut respecter ceux qui depuis le début se battent»
Après l'échange houleux entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche ce vendredi, Emmanuel Macron a martelé qu'il y avait "un agresseur, la Russie" et un "peuple agressé" en Ukraine. Le président français a ainsi appelé à "respecter ceux qui depuis le début se battent".
Le président français Emmanuel Macron a martelé vendredi qu'il y avait "un agresseur, la Russie" et un "peuple agressé" en Ukraine et appelé à "respecter ceux qui depuis le début se battent", après l'échange houleux entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche.
"Il y a un agresseur qui est la Russie, il y a un peuple agressé qui est l'Ukraine", a-t-il dit devant des journalistes à Porto (Portugal), où il achevait une visite d'Etat.
"Il faut respecter ceux qui depuis le début se battent parce qu'ils se battent pour leur dignité"
"Je pense que nous avons tous eu raison d'aider l'Ukraine et de sanctionner la Russie il y a trois ans et de continuer à le faire. Et quand je dis nous ce sont les Etats-Unis d'Amérique, les Européens, les Canadiens, les Japonais et plusieurs autres", a-t-il ajouté.
"Il faut remercier tous ceux qui ont aidé et il faut respecter ceux qui depuis le début se battent parce qu'ils se battent pour leur dignité, leur indépendance, pour leurs enfants et pour la sécurité de l'Europe", a poursuivi Emmanuel Macron. "Ce sont des choses simples mais elles sont bonnes à rappeler dans ces moments-là".
Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont publiquement affrontés dans le Bureau ovale, le président américain menaçant son invité, en haussant la voix, de "laisser tomber" l'Ukraine s'il ne faisait pas de concession à la Russie. La joute verbale a été lancée par le vice-président JD Vance, qui a reproché au président ukrainien, venu chercher le soutien de Washington, de "manquer de respect" aux Américains.
Puis Donald Trump a embrayé, pour reprocher à Volodymyr Zelensky de "s'être mis en très mauvaise posture" et lancer qu'il "n'avait pas les cartes en main".