Le Sénat uruguayen a voté mercredi une projet de loi faisant des citoyens des donneurs d'organes sauf s'ils en émettent le souhait contraire, dans le but de limiter le temps d'attente pour les transplantations.
"Toute personne majeure en pleine possession de ses facultés qui n'a pas exprimé son opposition à être donneur (...) sera considérée comme ayant consenti à l'ablation de ses organes, tissus, et cellules en cas de décès, à des fins thérapeutiques ou scientifiques", indique le projet de loi voté par 24 sénateurs sur 27 présents.
Le projet de loi doit être validée par la Chambre des députés avant sa promulgation par le président José Mujica. La loi de 1971 en vigueur prévoit que les donneurs sont des personnes ayant préalablement donné leur consentement ou des personnes dont la famille a autorisé le prélèvement de leurs organes après leur mort. Depuis 2003, les personnes victimes de mort violente dont les corps nécessitent une autopsie sont également considérées comme donneurs tacites.