Le 20 janvier 2009, Barack Obama devient officiellement le 44e président des Etats-Unis. Devant le Capitole à Washington, la capitale fédérale, il prête serment sur la Bible. Malgré le froid, plus de deux millions de personnes sont réunies sur le Mall pour assister à son investiture.
Terrorisme et relance de l’économie sont les deux thèmes majeurs de son discours d’investiture. Il promet également que les troupes américaines quitteront l’Irak.
Barack Obama avait promis de rompre avec l’ère Bush. Trois jours après son arrivée à la Maison-Blanche, entouré de militaires à la retraite dans le bureau ovale, il signe le décret de fermeture de la prison de Guantanamo.
Le premier grand chantier du nouveau président américain est la réforme du système de santé. Il se fixe deux objectifs : offrir une couverture sociale aux 46 millions d’Américains qui n’en n’ont pas et faire baisser le déficit en réduisant les dépenses de santé. Mais il se heurte à un mur de réactions hostiles.
En septembre, Barack Obama monte à la tribune de l’ONU et déclare que les Etats-Unis sont prêts à agir contre le réchauffement climatique. Ils doivent prendre leurs "responsabilités à l’égard des générations futures".
Trois jours plus tard, Barack Obama préside son premier G20 à Pittsburgh. En pleine crise économique mondiale il a appelé à l’élaboration d’un code de conduite pour éviter que les événements ne se reproduisent.
Début octobre, à la surprise générale, il reçoit le prix Nobel de la paix "pour ses efforts extraordinaires en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples". Barack Obama lui-même s’avoue surpris de cette récompense.
> Le 4 novembre 2008, Obama entrait dans l’histoire