Silvio Berlusconi : "Je ne suis pas un saint"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La polémique sur la vie privée de Silvio Berlusconi est ravivée par la diffusion de conversations enregistrées par une escort girl.

Silvio Berlusconi a déclaré mercredi qu'il n'était "pas un saint", alors que des extraits de conversations lui étant attribués, notamment avec une escort girl, sont publiés depuis plusieurs jours par la presse. "Je ne suis pas un saint, vous l'avez compris, et j'espère que ceux de La Repubblica le comprennent aussi", a déclaré le chef du gouvernement italien lors de l'inauguration du chantier de l'autororoute qui reliera Brescia à Milan.

Lundi et mardi, l'hebdomadaire L'Espresso, qui appartient au même groupe de presse que La Repubblica,a publié des extraits audio de conversations qu'auraient enregistrés une escort girl qui affirme avoir passé la nuit au domicile du chef du gouvernement. Les extraits diffusésmardi concernent une conversation de la jeune femme, Patrizia D'Addario, avec un entrepreneur, accusé de l'avoir payée pour qu'elle participe à des soirées chez Silvio Berlusconi, et qui s'inquiète de savoir si son illustre partenaire utilise des préservatifs.

Mercredi, La Repubblica a retranscrit les bandes-son des conversations publiées sur le site internet de l'hebdomadaire. Patrizia D'Addario a affirmé qu'elle enregistrait toujours ses conversations avec ses clients - à l'aide d'enregistreurs ou de son téléphone portable - et elle a remis ces enregistrements aux magistrats chargés de l'enquête sur l'entrepreneur inculpé de corruption à Bari (sud).

Patrizia D'Addario, 42 ans, est au centre d'une enquête judiciaire - dans laquelle Silvio Berlusconi n'est toutefois pas mis en cause - sur des escort girls qui auraient participé, moyennant finances, à des soirées chez le Cavaliere pour le compte du même entrepreneur inculpé de corruption.