Perquisition des bureaux de Philips à Hambourg

Les bureaux de Philips Electronics à Hambourg ont été perquisitionnés par les autorités allemandes, a déclaré mercredi un porte-parole du groupe néerlandais, démentant cependant tout lien avec une affaire de corruption instruite en Pologne.

Les médias allemands avaient les premiers fait état d'une telle perquisition mardi, précisant qu'un individu était soupçonné de corruption. "Je peux confirmer qu'il y a eu hier une perquisition de notre bureau de Hambourg", a dit mercredi Steve Klink, ajoutant que la procédure était toujours en cours et que Philips coopérait pleinement avec les autorités allemandes.

"Cela n'est pas lié à l'affaire polonaise de corruption qui est actuellement devant les tribunaux", a-t-il précisé. Philips avait dit dans son rapport annuel 2010 avoir signalé d'éventuelles activités criminelles d'ex-salariés en Pologne au département américain de la Justice et à la Securities and Exchange Commission (SEC). 

Trois anciens salariés de Philips en Pologne, chargés de vendre des équipements médicaux aux hôpitaux, sont actuellement poursuivis par la justice polonaise pour corruption.