Mélenchon et les "sornettes" de Barroso

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le fondateur du Parti de gauche s’est dit consterné par la réélection du président de la Commission européenne.

"Tout continue comme avant." Jean-Luc Mélenchon a vivement critiqué, mercredi sur Europe 1, la réélection de José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne. Le nouveau député européen s’est dit consterné "qu’on nous représente Monsieur Barroso et que les gouvernements sociaux-démocrates n’aient pas présenté de candidat". Et de conclure : "Ici, c’est le candidat unique. Tout ce que vous pouvez faire, c’est voter non. Cela crée une ambiance irréelle."

Le fondateur du Parti de gauche a ensuite regretté que soit reconduit "le même personnage, qui a fait le même discours qu’il y a cinq ans (en 2004, lors de son élection). Pour lui, il n’y a de vrai que la concurrence libre et non faussée et toutes ces sornettes qui nous envoyés dans le mur."

Voici l'intégralité de son interview sur Europe 1 :

Interrogé sur le vote des socialistes français contre Barroso, Jean-Luc Mélenchon, qui a quitté le PS en 2008, a évoqué un "point positif" : "C’est bien, c’est déjà ça de pris", a-t-il commenté, en appelant ses anciens camarades à rompre avec "ce foutu Parti socialiste européen (PSE)". Car, a poursuivi le sénateur de l’Essonne, "Barroso n’a été élu que parce que les socialistes espagnols, portugais, anglais, et une partie des allemands ont voté pour lui ou se sont abstenus".

Enfin, amené à se prononcer sur une union de toutes les gauches aux régionales en 2010, Jean-Luc Mélenchon n’a pas fermé la porte à une telle option, et a rappelé la stratégie : "Au premier tour on peut se compter, au deuxième tour on se regroupe pour faire face à la droite. Je ne suis pas hostile à l’union de toutes les gauches, c’est l’inverse", a-t-il conclu.

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